La saison de la chasse 2024-2025 s’ouvre aujourd’hui. Elle se déroulera jusqu’à janvier avec des nouveautés dans la gestion de certaines espèces comme le pigeon à cou rouge.
C’est aujourd’hui que s’ouvre la saison de chasse 2024-2025 en Guadeloupe et à Saint-Martin. La fermeture est fixée au 5 janvier, sauf pour la « colombe à croissants » : ce sera le 30 novembre. L’arrêté préfectoral autorise de nouveau la chasse du « pigeon à cou rouge », appelé aussi « ramier », mais avec désormais un quota annuel de prélèvement : pas plus de 25 000 pièces au total sur la saison. Et chaque oiseau tué devra être bagué par le chasseur, pour être comptabilisé. A l’intérieur de ce quota global, le quota de 10 ramiers maximum par chasseur et par jour de chasse autorisé est maintenu.
Cet oiseau sera chassé à partir d’aujourd’hui et avec une particularité, cette année, il y a un quota attribué en commission départementale de la chasse et de la faune sauvage, un quota global de 25 000 oiseaux pour tout le territoire et pour pouvoir contrôler ces prélèvements, il va être mis en place un carnet et un marquage individuel de chaque oiseau.
Anthony Grolleau, chef de la police de l’environnement à l’OFB Guadeloupe, l’Office français de la biodiversité
Autre gibier sensible : les limicoles. Parmi ces petits échassiers migrateurs, les plus menacés vont faire là aussi l’objet d’un quota global, et non plus d’un quota journalier par chasseur. Et chacun devra obligatoirement enregistrer ses prises via une application prévue à cet effet.
Espèce par espèce, des quotas globaux ont été définis. Et là cette fois, la technologie fait qu’aujourd’hui avec des applications sur smartphone, les chasseurs vont pouvoir rentrer leurs prises sur cette application. Comme un compteur normal, chaque oiseau prélevé viendra en déduction et lorsque l’on s’approche de zéro, les gens recevront une alerte pour ne plus prélever d’espèces. Ainsi, on pourra s’assurer que l’on ne tape pas dans le capital et mettre en danger les populations.
Anthony Grolleau, chef de la police de l’environnement à l’OFB Guadeloupe, l’Office français de la biodiversité
Les contrôles mettront l’accent sur ces espèces sensibles. Et c’est l’Office Français de la Biodiversité qui pilote le contrôle de l’activité de chasse, en partenariat avec d’autres organismes.
Nous ferons des contrôles sur les zones de chasse et des contrôles routiers également donc les chasseurs devraient nous voir durant la saison. On travaille en interservice avec d’autres établissements comme le parc national de Guadeloupe, l’office national des forêts et la gendarmerie nationale.
Anthony Grolleau, chef de la police de l’environnement à l’OFB Guadeloupe, l’Office français de la biodiversité
Notez que le « petit chevalier à pattes jaunes », qui était le plus prisé des limicoles, est désormais interdit à la chasse, à cause du fort déclin de cette espèce, selon une étude canadienne.
On compte entre 2 700 et 3 000 détenteurs de permis de chasse en Guadeloupe (tous n’étant pas des pratiquants).
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