« Mon plus grand concurrent, c’est l’abstention », Dominique Blanc (Ren) candidate dans la 2e circonscription des Alpes

« Je suis une social-démocrate, avec des valeurs à défendre. Ce qui m’a vraiment surprise, cette fois, ce sont les extrêmes. Je me suis dit qu’il fallait s’engager pour remédier à cela rapidement ». Membre du parti Radical, Dominique Blanc est aujourd’hui candidate dans la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence pour Renaissance. « Mon objectif est de convaincre les électeurs, pour que le premier tour soit en notre faveur, ce lundi 1er juillet. Avec les abstentions, on peut être au second tour. Les électeurs attendaient qu’il y ait un candidat Renaissance. Il faut qu’ils votent pour moi et qu’ils rejettent les extrêmes ».

« Mon plus grand concurrent, c’est l’abstention. Je mène une lutte contre les extrêmes de deux bords. La République est en danger. Notre slogan « Ensemble pour la République » est tout à fait justifié ».

Son engagement a pris rapidement forme à la suite d’un appel national à candidature de son parti. 

L’Europe chevillée au cœur et au corps

L’investiture de Dominique Blanc a été annoncée par le parti Renaissance vendredi 14 juin au soir, 17 heures après celle d’Elisabeth Jacques pour cette même circonscription. De là à y voir un parachutage… « Ça ne fait pas longtemps que j’habite à Manosque mais j’y viens depuis longtemps », précise-t-elle, indiquant avoir mis un terme au 3e mandat d’élue qu’elle occupe actuellement dans le Var, au Castellet – elle a été notamment déléguée à l’urbanisme aux affaires européennes, Ndlr. Elle y avait également collaboré avec le député du Var Jean-Paul Vialatte, élu Les Républicains, sous la mandature 2012-2017. « J’ai découvert la situation d’Elisabeth Jacques dans le journal. Je pense qu’elle a ses propres convictions. L’Ubaye est sa priorité, ça l’a toujours été « .