Jeudi dernier, le 25 juillet, le capitaine Ibrahim Traoré, chef de la junte au Burkina Faso, a reçu en audience le colonel Malick Diaw président du Conseil national de la transition malienne. Les deux hommes ont évoqué la création d’un Parlement conjoint aux trois pays de l’Alliance des États du Sahel.
« Consolider les liens de fraternité entre les États confédérés de l’AES (l’Alliance des États du Sahel) » tel était l’objectif de la visite du colonel Malick Diaw, qui préside le Conseil national de la transition malienne, dans la ville de Ouagadougou, le 25 juillet dernier. Trois semaines après la création de la confédération entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger, l’annonce d’un Parlement conjoint témoigne d’une volonté d’accélérer le rapprochement entre les trois pays.
Mais au-delà du symbole, aucune date n’a été annoncée pour la mise en place de cette nouvelle institution. Les modes de désignation et les mandats des futures membres de cet organe législatif en gestation n’ont pas été mentionnés non plus.
Un projet dans un contexte politique de transition
Depuis le coup d’État d’août 2020, les membres du conseil de la transition malienne ont été nommés et choisis par décret du président de la transition. Au Burkina Faso voisin, les personnalités siégeant à l’Assemblée National de Transition ont également été désignés en 2022. Enfin, au Niger, l’Assemblée nationale ne siège plus depuis le coup d’État du 26 juillet 2023.
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