Vendredi soir, deux danseuses aveyronnaises (Maé Neyrolles et Fanny Gombert) se sont produites sur la scène de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris. Des souvenirs à vie, qui leur laissent des étoiles dans les yeux.
C’était une soirée historique. Vendredi soir, la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 a enthousiasmé les foules. Dans ce spectacle de rêve, deux jeunes danseuses ont apporté une touche aveyronnaise au milieu des 3000 performeurs engagés : Maé Neyrolles et Fanny Gombert.
Passée par l’école de danse ruthénoise de Dominique Jean et Camille Vigier, le duo a évolué dans le tableau « Synchronicité », en face de Notre-Dame. Entourée de ses camarades du ballet parisien de Lorraine, où elle évolue à l’année, Maé Neyrolles s’est produit en direct, sur la tapisserie couleur or, symbolisant le travail des artisans dans la restauration du monument. « C’était assez extraordinaire, révèle-t-elle. Ça n’est pas tous les jours qu’on travaille sur un projet de la dimension des Jeux olympiques mais il y avait une bonne énergie du groupe. On a pris beaucoup de plaisir à danser tous ensemble. » Le résultat est d’autant plus époustouflant que les danseurs ont eu seulement deux semaines pour maîtriser la chorégraphie. « Même si ce projet a nécessité beaucoup de confidentialité au préalable, l’apprentissage s’est fait rapidement. La direction artistique a été très claire dans ses demandes. On était confiant pour la représentation finale. «
Le spectacle d’une vie
De son côté, Fanny Gombert s’est produite quelques jours en amont. Avec sa compagnie de danse verticale parisienne, Retouramont, elle s’est aventurée au cœur de l’échafaudage de réfection du célèbre monument parisien. Pour un résultat rayonnant et symbolique. « Sa prestation était fabuleuse, souffle sa complice Camille Vigier, tout émue. La voir opérer sur les bâtisses de la cathédrale Notre-Dame, c’est beaucoup de fierté ! «
La tête encore un peu dans le vague, le duo avait surtout du mal à prendre la mesure de l’événement. « Quand on est au cœur de l’action, avec l’adrénaline, on fait abstraction du contexte, explique Maé Neyrolles. On essaye de ne pas tomber dans l’émerveillement, ce qui fait qu’on ne se rend pas vraiment compte de l’ampleur de l’événement. On le découvre seulement le lendemain, quand on voit les nombreux messages des proches. «
Désormais, place au repos et à quelques vacances pour les deux artistes qui passeront le flambeau à d’autres danseurs pour la cérémonie de clôture, le dimanche 11 août.
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