le judoka Valentin Houinato a vécu la cérémonie

Au lendemain de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, le porte-drapeau du Bénin Valentin Houinato a pris quelques minutes pour Ouest-France.

Comment avez-vous vécu la cérémonie d’ouverture des JO ?

C’était incroyable ! Jusque-là, je savais que j’étais aux JO, mais je n’avais pas vraiment réalisé. Là, en vivant cette cérémonie, je me suis dit que j’y étais vraiment. Dans ma tête, un switch s’est désormais opéré. Je suis focus sur ma compétition.

Vous étiez comme un enfant sur la Seine…

Le passage à la télé est très court. En amont, on est briefé. En face de nous, tout le monde nous dit bonjour, etc. Du coup, j’étais comme un enfant ! (sourire).

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« J’ai prévu de revoir la cérémonie ce soir »

Avez-vous assisté à l’ensemble du spectacle ?

Par rapport à ce qu’ont dû voir les gens à la télévision, on n’a rien vu. Ou peut-être 10 %. On a notamment entendu le début de la prestation d’Aya Nakamura. J’ai prévu de revoir la cérémonie ce soir (samedi 27 juillet).

Les conditions météorologiques ont-elles été perturbantes ?

Au début, quand on voit qu’il pleut, on se dit que ce n’est pas grave. À la fin, cela devient chiant. On était trempé… Voilà pourquoi j’ai choisi de ne pas aller au concert (à la fin). Cela ne me ressemble pas de dire non à la fête, toutefois je ne souhaitais pas tomber malade.

Quand vous vous êtes endormi, quelles images aviez-vous en tête ?

Ce n’est pas tant la cérémonie qui m’a marqué, c’est plutôt les retours de mes proches. Ils m’ont vu à la télévision, faire n’importe quoi sur le bateau (sourire). Bon, il y a quand même eu la prestation d’Aya Nakamura. Pour des raisons fascistes dans ce pays, j’étais très content qu’elle se produise. Pour le symbole. En résumé, j’étais ému lors de la cérémonie, cependant j’ai eu la larme à l’œil en lisant tous les messages de mes proches.

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J-4 avant son entrée en lice : « Je ne me suis jamais senti aussi fort »

Votre compétition est prévue mardi 30. Quel est votre programme d’ici là ?

Aujourd’hui, je vais me reposer. La cérémonie n’a pas été éreintante, mais il y a eu de l’émotion. Je vais faire des étirements. Demain (dimanche 28 juillet), j’ai une dernière séance de cardio et de vitesse. Lundi, je vais échauffer un copain, qui concourt dans la catégorie juste en dessous de la mienne. Ensuite, ça sera le contrôle du kimono et la pesée.

Comment vous sentez-vous ?

Je ne me suis jamais senti aussi fort. Après ce sont les JO, la catégorie est forte. On verra si cela suffit…

Le tirage au sort est intervenu jeudi. Vous avez hérité de l’Italien Antonio Esposito.

Il est 13e mondial, il a déjà obtenu des médailles en grand chelem. Sur le papier, il est favori. C’est un judoka qui ne fait pas trop tomber, il « pourrit » les combats. C’est un Italien (sourire). Il ne faudra rien lui laisser… Depuis le tirage au sort, je travaille spécifiquement sur mon adversaire.

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