Tour cycliste de Marie-Galante : la fête pour la Grande galette et un petit coup de fouet pour l’économie de l’île

Ils sont les visages et habitants de Marie-Galante et accueillent chaque jour, avec le sourire, leurs clients, durant ce Tour cycliste de Marie-Galante.


Chaque année, ce sont quelques milliers de personnes qui débarquent à Marie-Galante pour assister au Tour cycliste de Marie-Galante. L’organisation a d’ailleurs fait le choix, l’an dernier, de repousser la date de l’épreuve de juin à juillet, afin d’attirer un maximum de personnes et ainsi, aider le tourisme et l’économie de l’île. 

Depuis 20 ans, elle est présente à chaque arrivée d’étape. C’est un rendez-vous que Claudie ne manquerait pour rien au monde. 

Je serai là jusqu’à ce que je ne puisse plus rester debout ou que mon bras ne fonctionne plus, un jour.

Et pour cause, Claudie vend des sinobols. Elle choisit toujours une place stratégique pour installer son chariot et ses glacières remplies de boissons fraîches. 

Des petits plaisirs toujours appréciés du public qui attend l’arrivée des coureurs en sirotant de la glace pilée couverte de sirop, sous un soleil de plomb. 

Claudie en profite pour discuter avec ses clients, se renseigner sur la course. 

Cela me fait gagner un petit peu d’argent, en même temps, regarder les coureurs. Surtout l’UVMG, je suis Marie-Galantaise ! Le Tour de Marie-Galante fait quand même l’économie bouger un petit peu. 

Pas autant qu’il y a quelques années, regrette Monica Guibordin, commerçante à Grand-Bourg.


Monica Guibourdin entourée de ses collègues


L’activité au sein de la supérette dans laquelle elle travaille est régulière. Des habitants de l’île, mais également beaucoup de Guadeloupéens de passage et des touristes. Mais pour Monica, le compte n’y est pas. 

On a toujours du monde. On vend plus d’eau, car il fait chaud mais sinon, il n’y a pas grand chose qui change par rapport au reste de l’année. Avant, on voyait plus de monde venir pour le Tour. Le Festival Terre de Blues amène plus de monde que le Tour de Marie-Galante. C’est sûr et certain. 

Dans l’établissement de Franciane Plumain, en plein centre de Grand-Bourg, dès la fin de matinée, avant même l’arrivée de la course, les clients affluent pour commander et emporter des repas. 


Franciane Plumain, restauratrice à Grand-Bourg


La restauratrice a à cœur de proposer des plats locaux différents. Et pour elle, le Tour de Marie-Galante est une opportunité d’attirer de nouveaux clients. 

C’est l’occasion de se faire connaître par les Guadeloupéens. On a des retours et ils reviennent. On augmente un peu plus sur les quantités, par exemple, sur le poisson, très demandé. Pour nous, le Tour de Marie-Galante est une bonne chose mais, pendant toute l’année, il y a des clients. On dira que c’est un plus.


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