Alors qu’elle avait obligation de résultat après son revers inaugural face à la Nouvelle-Zélande mercredi, la Guinée s’est à nouveau inclinée samedi soir face à la France (1-0) à Nice pour le compte de la deuxième journée de la phase de groupes des JO Paris 2024. Le Syli olympique a longtemps bousculé la bande à Thierry Henry, mais celle-ci a fait parler son réalisme. La Guinée doit impérativement l’emporter contre les États-Unis pour espérer se qualifier.
Pas de round d’observation dans ce match. Une minute seulement après le coup d’envoi, les Bleus olympiques signaient la première frappe sur coup franc direct (2e) à laquelle répondait quelques secondes plus tard leurs homologues guinéens par un centre de l’arrière gauche Amadou Diallo trop long vers le second poteau (2e). La Guinée s’offrait ensuite la majorité des situations, à l’exemple d’une frappe lointaine de la droite en angle fermé au premier poteau et repoussé par le gardien tricolore en corner (9e). Mais c’est la France qui se procurait les meilleures occasions par l’intermédiaire de Jean-Philippe Mateta qui manquait de tranchant pour le coup. L’attaquant se loupait d’abord sur sa tentative de Madjer devant Soumaila Sylla battu sur sa ligne (18e), puis dans un face-à-face avec le jeune gardien rémois, auteur d’une bonne sortie (34e).
La VAR frustre doublement la Guinée
La tendance s’inversait avant la mi-temps, avec deux buts refusés aux hommes de Kaba Diawara pour hors-jeu après recours à la VAR. Le premier frustré était le capitaine Naby Keita, lequel tenait sa place de titulaire après un aller-retour express pour honorer le rôle de porte-drapeau guinéen à la cérémonie d’ouverture officielle des JO tenue la veille à Paris. Le milieu du Werder Breme, positionné en ailier gauche dans un 3-4-3, était en effet refroidi (40e) avant Abdoulaye Touré. Le Havrais était signalé de quelques centimètres dans le temps additionnel après avoir cru ouvrir le score sur un coup de casque au premier poteau, à la retombée d’un coup franc botté depuis la gauche (45e+2).
Juste avant la pause, Moriba Kourouma se voyait contrarié lui aussi, mais par la défense française cette fois, laquelle préservait le score en repoussant sa tête lobée sur la ligne (45e+10). Dès le retour en seconde période, les 4es de la dernière CAN U23 poursuivaient sur leur lancée, par Aliou Baldé notamment. A domicile, l’ailier de poche de l’OGC Nice percutait sur l’aile droite et se présentait face au gardien Gillaume Restes fermant l’angle au premier poteau. L’attaquant expédiait un tir qui longeait dangereusement la ligne de but tricolore (54e).
La France réaliste, la Guinée aux portes de l’élimination
Jusque-là globalement dominée, la bande à Alexandre Lacazette se rebiffait à partir de l’heure de jeu, à la faveur de deux changements opérés par Thierry Henry (58e, 59e). Profitant d’un contre favorable dans la surface, Michael Olise tirait à bout portant sur Sylla (67e) avant une frappe d’Arnaud Kalimuendo, entré en jeu près d’un quart d’heure plus tôt, sur le poteau gauche de Sylla (73e). Le danger se rapprochait clairement des cages du Syli olympique, et ces dernières finissaient par concéder l’ouverture du score deux minutes plus tard sur une tête parfaitement décroisée de Kiliann Sildillia (1-0, 75e).
Pourtant généreuse dans l’effort, la Guinée venait de prendre un coup sur la tête, sans s’en relever. Résultat, le rythme baissait jusqu’à une ultime occasion de break manquée par les Bleus olympiques, et la France empochait son deuxième succès synonyme de qualification pour les quarts de finale. Avec un zéro pointé en deux matches, les Guinéens, lanternes rouges, doivent largement l’emporter mardi face aux États-Unis et en même temps espérer un succès de la France contre la Nouvelle-Zélande pour espérer se qualifier.
Les compos de France-Guinée
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