Il peut « servir grandement la France » et « a une très grande compétence », Gérald Darmanin affirme que Xavier Bertrand ferait un bon Premier ministre

En pleine trêve « olympique et politique », Gérald Darmnin s’est exprimé en faveur de Xavier Bertrand (LR) comme Premier ministre.

Si la trêve politique et olympique qu’a demandée le président semble déjà actée, les tractations se poursuivent au sein des diverses forces politiques quant au nouveau chef du gouvernement qui devrait être nommé, à l’issue des Jeux. En attendant, le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Gérald Darmanin, n’a pas hésité a loué les qualités de son grand ami et républicain, Xavier Bertrand.

Selon le membre du gouvernement, Xavier Bertrand est « un homme politique avec une très grande compétence et qui peut servir grandement la France », a-t-il déclaré dans la matinale de France 2, ce lundi 29 juillet. « J’ai mes amitiés », a-t-il ajouté, interrogé sur ses liens amicaux avec le président du Conseil régional des Hauts-de-France, rappelant que c’est au président de la République de choisir le futur Premier ministre. « Je ne suis pas président de la république, ça ne vous aura pas échappé« , a-t-il taclé.

« On n’est pas sous la IVe République »

Le ministre démissionnaire a vivement critiqué le Nouveau Front populaire qui a fait émerger le nom de Lucie Castets, la semaine dernière, comme candidate de l’union des gauches à Matignon. « Ce n’est pas aux partis (de choisir un Premier ministre, NDLR), on n’est pas sous la quatrième République. Le président choisira qui il souhaite comme Premier ministre ».

Sous la IVe République, le président de la République désignait le président de l’Assemblée nationale comme Président du conseil. Celui-ci nommait le nouveau ministre de l’Intérieur en accord avec le Bureau de l’Assemblée nationale. Depuis la Xe République, la nomination du Premier ministre est la prérogative seule du chef de l’État.

Si Gérald Darmanin s’est exprimé largement favorable à l’entrée de Xavier Bertrand à Matignon, ce dernier a aussi affirmé à Paris Match, le 19 juillet, que le futur chef du gouvernement se devait « d’être en dehors du camp présidentiel ».

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