Les évêques catholiques du Ghana fustigent le « non-respect » du partenariat entre l’Église et l’État

À titre d’exemple, il a indiqué que « certaines nominations et mutations au sein des écoles catholiques, effectuées sans consultation de l’Église, laissent l’Église se demander si un partenariat existe réellement. »

Le vice-président de la GCBC a également exprimé les préoccupations de l’Église catholique concernant « la diffusion d’informations sur les questions éducatives sans consultation d’un acteur majeur de l’éducation tel que l’Église catholique. »

« Puisque les écoles catholiques sont une extension de la foi de l’Église, l’Église souhaite humblement faire appel à Son Excellence, le Président de la République, pour qu’il envisage d’affecter les enseignants nouvellement recrutés, qui sont catholiques, aux écoles catholiques afin de maintenir la foi catholique vivante dans ces établissements et ainsi préserver notre identité dans nos propres écoles », a déclaré Mgr Kofi.

Il a ensuite critiqué l’exclusion des « représentants des Missions/Unités de l’Église du Conseil de l’éducation du Ghana », une disposition qui, selon lui, « a été supprimée dans la version révisée de la Loi sur l’éducation adoptée par le 8ᵉ Parlement de la 4ᵉ République ».

« Profitons tous de cette occasion pour nous rappeler le protocole d’accord qui existe entre le gouvernement du Ghana et les écoles des Missions/Unités afin d’assurer une collaboration efficace et une unité de but dans la mise en œuvre des résultats éducatifs souhaités », a-t-il déclaré.

L’évêque catholique ghanéen, qui est à la tête du diocèse de Ho depuis sa consécration épiscopale en octobre 2015, a affirmé que l’Église catholique s’attend à recevoir une directive politique formelle du comité concernant le partenariat entre les écoles des Missions/Unités et le gouvernement pour la gestion et la fourniture d’une éducation de qualité.

Le forum éducatif de deux jours, qui s’est conclu le 19 février, s’est tenu à Ho, dans la région de la Volta au Ghana, sous le thème « Transformer l’éducation pour un avenir durable ».

Dans son discours, Mgr Kofi du diocèse de Ho a souligné que l’éducation est universellement reconnue comme le fondement de la croissance économique et du développement, ainsi qu’un puissant catalyseur de transformation sociale positive.

« L’importance de l’éducation pour une économie ne peut être surestimée, en particulier dans cette quatrième révolution industrielle. D’où la nécessité de tout mettre en œuvre pour qu’elle demeure continuellement pertinente face aux besoins évolutifs de la société », a déclaré le vice-président de la GCBC.

Il a félicité le président du Ghana, John Dramani Mahama, pour avoir convoqué ce Forum afin d’évaluer le système éducatif actuel et de proposer des recommandations, notant que cette initiative s’aligne avec le deuxième Forum de l’éducation catholique à venir, prévu du 10 au 15 mars.


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