Haïti vit « l’horreur enveloppé d’ordinaire », écrit le Nouvelliste. À Gressier, Fort national, Carrefour feuilles, Tabarre, et Delmas. Les 6 quartiers-communes de la région métropolitaine de Port-au-Prince, les gangs « tirent, brûlent, pillent, tuent depuis près d’un mois, ces derniers jours encore plus », témoigne notre confrère Frantz Duval, dans son éditorial, il ajoute : « tout est trop, tout est surréaliste, tout est au-dessus des mots. »
⇒ Le Nouvelliste : Des bandits tuent et brûlent à Delmas comme à Tabarre
⇒ Le Nouvelliste : Des cris, du sang des larmes et beaucoup d’indifférence.
L’emprise des gangs s’étend et la terreur avec elle : les criminels ont forcé des habitants de Delmas 30 à abandonner leur maison et la coalition de gangs « VIV Ansanm » a commis un nouveau massacre meurtrier à Tabarre. Notre correspondant à Port-au-Prince, Peterson Luxama nous fait part de la situation dramatique pour des centaines de familles contraintes d’abandonner leur maison, laissant derrière elles des années de souvenirs réduits en cendres. Il a rencontré une mère en larmes qui découvre le cadavre de son fils, qui crie sa douleur et implore le ciel.
Un reportage à retrouver en intégralité ici.
Malgré cette situation catastrophique en Haïti à laquelle s’ajoute une crise humanitaire et économique, Le président américain veut expulser les immigrés haïtiens des États-Unis. Donald Trump a promis de mener la plus grande opération d’expulsions de l’histoire, il a aussi décidé de restreindre le TPS, le statut de protection temporaire accordé à des milliers d’Haïtiens. Celui-ci devait durer jusqu’en 2026, mais s’arrêtera finalement en août 2025. Notre correspondante à New York, Loubna Anaki s’est rendue à Little Haïti où elle a recueilli des témoignages d’Haïtiens qui vivent dans la peur de l’expulsion et n’osent pas emmener leurs enfants à l’école, aller au travail, faire des courses ou sortir la nuit. La majorité d’entre eux sont en situation régulière, beaucoup d’entre eux vivent et travaillent légalement aux États-Unis grâce au TPS, ce programme de protection temporaire dont l’avenir est incertain.
Son reportage est à retrouver en intégralité dans la version audio de ce podcast.
Nicaragua : « Un contrôle total de la population à travers des violations généralisées des droits de l’homme »
Un groupe d’experts mandatés par les Nations unies publie ce mercredi un rapport accablant sur la dictature de facto désormais en place au Nicaragua, qui montre l’ampleur de la répression mise en place dans le pays.
Reed Brody est un avocat américain, spécialisé dans la défense des victimes des régimes dictatoriaux et il est membre de cette équipe d’expert. Interrogé par Paula Estanol de la rédaction en espagnol de RFI, il explique « comment le régime de Daniel Ortega et de son épouse, la co-présidente Rosario Murillo a systématiquement démantelé les derniers freins à son pouvoir et consolidé un contrôle total à travers des violations généralisées des droits de l’homme. » « C’est une démonstration de comment l’Etat et le front sandiniste ont fusionné en un seul appareil de répression » poursuit-il, « et au cœur de ce système, il y a un vaste réseau de renseignement qui surveille la population et sélectionne les cibles à réprimer au Nicaragua et au-delà de ses frontières. »
L’entretien est à retrouver en intégralité dans la version audio de ce podcast.
Chili : une panne massive de courant paralyse le pays
La vie reprend au Chili après une panne de courant majeure qui a paralysé le pays ce mardi. L’état d’urgence couvre-feu qui avait été décrété suite à cette panne massive a été levé.
Ce « black-out » qui a paralysé le pays serait lié à un problème de distribution. La quasi-totalité du Chili a été affecté, de la région d’Arica au Nord, jusqu’à l’île de Chiloé dans le Sud, en passant par la capitale Santiago.
Des millions d’habitants ont été privés de courant mais aussi d’internet. Selon les médias chiliens, des personnes ont été piégées dans des ascenseurs et des manèges avant d’être secourues.
À Santiago, notre correspondante Naïla Derroisné témoigne d’une situation chaotique dans les rues alors que les feux de signalisation étaient complètement éteints et que le métro a cessé de fonctionner.
Un reportage à retrouver dans son intégralité dans la version audio de ce podcast.
Les déchets plastiques contaminent l’archipel des Galapagos
Ils se font appeler les “Gardiens des Galapagos”. Leur objectif est de diminuer d’au moins 30% le nombre de déchets plastiques qui s’échoue sur l’archipel des îles Galapagos, qui est classé au patrimoine naturel de l’Humanité. Elles ont beau être isolées à plus de 1 000 kilomètres de l’Equateur continental, ces terres ne sont pas protégées de la contamination par le plastique.
En Equateur, la compagnie Ichtyon a installé 4 systèmes de captation de plastiques sur les rivières et les fleuves du pays. Notre correspondant en Equateur Eric Samson en a visité un, sur la rivière San Pedro près de Quito.
Son reportage est à retrouver dans son intégralité dans la version audio de ce podcast.
L’actualité des Outre-mer
Benoît Ferrand de la 1ère nous parle des métropolitains qui affluent en Guadeloupe car ils souhaitent changer de vie, ce qui n’est pas forcément très bien vécu par la population locale.
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