Les arbitres du football français menacent d’un droit de retrait, annonce leur syndicat

Le Syndicat des arbitres du football d’élite (Safe) s’exprimait à la suite « des propos inacceptables prononcés par le président de l’Olympique de Marseille », qui avait accusé de « corruption » l’arbitrage.


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Un arbitre pendant un match entre Lille et Toulouse, à Villeneuve-d'Ascq, le 5 octobre 2024. (MATTHIEU MIRVILLE / AFP)

Un arbitre pendant un match entre Lille et Toulouse, à Villeneuve-d’Ascq, le 5 octobre 2024. (MATTHIEU MIRVILLE / AFP)

Les arbitres d’élite du football français exerceront « leur droit de retrait » en cas « de nouvelle atteinte à leur sphère privée, les mettant en danger, eux ou leurs proches », a fait savoir leur syndicat, jeudi 27 février. Le Syndicat des arbitres du football d’élite (Safe) s’exprimait après une rencontre au ministère des Sports, à la suite « des propos inacceptables prononcés par le président de l’Olympique de Marseille, et au déferlement de haine qui s’en est suivi », à l’encontre de Jeremy Stinat, arbitre de la défaite de l’OM à Auxerre 3-0, samedi dernier.

Furieux de l’arbitrage de Jeremy Stinat, Pablo Longoria, le président marseillais, avait lancé après la rencontre : « C’est de la vraie corruption ! », en passant devant les journalistes dans les couloirs du stade, des propos qui lui ont valu une suspension de quinze matchs de la part de la commission de discipline de la LFP. Ses propos ont suscité une levée de boucliers dans le monde du foot français, et ont été dénoncés notamment par la ministre des sports, Marie Barsacq, le président de la FFF, Philippe Diallo, ou le directeur de l’arbitrage, Antony Gautier.

La rencontre avec la ministre, puis Philippe Diallo et le patron de la Ligue (LFP) Vincent Labrune ce jeudi également, « a permis aux arbitres de s’assurer qu’ils avaient le soutien des pouvoirs politiques et sportifs pour qu’un tel dérapage ne puisse plus jamais se reproduire dans les championnats français », estime le Safe, qui brandit donc toutefois la menace d’un droit de retrait en cas de récidive.


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