C’est une grande première aux Antilles : trois avions Rafale, des avions de chasse français et un A400M de transport militaire se sont exercés dans notre espace aérien, dans le cadre de l’opération « Bubo 25 ».
Initialement déployés pour le renforcement de la sécurisation aérienne du premier vol commercial de la fusée Ariane 6, le 26 février dernier, finalement reporté au 3 mars, ils ont été dépêchés en Martinique et en Guadeloupe durant deux jours (de mardi jusqu’à ce jeudi).
L’objectif étant de réaliser des missions conjointes dans le ciel caribéen avec les forces terrestres et maritimes depuis le Pôle Aéronautique Étatique (PAE), basé au Lamentin en Martinique ou encore des opérations de démonstration de puissance et de signalement stratégique sur les îles voisines.
Les avions sont repartis
C’est ce que précise notamment le général Patrice Hugret, le commandant de la mission « Bubo 25 ».
Ces avions de chasse de l’armée de l’air et de l’espace ont été présentés ce matin, en Martinique, devant plusieurs jeunes venus pour l’occasion : des jeunes passant leur BIA (Brevet d’Initiation Aéronautique), des Cadets de La Défense, des jeunes du RSMA (Régiment du Service Militaire Adapté et des aspirants polytechniciens, intégrés dans les armées pendant plusieurs semaines, durant leur formation.
Les aéronefs sont repartis cet après-midi (jeudi 27 février) vers la Guyane afin de pouvoir assurer le cœur de l’opération Bubo, à savoir la sécurisation du tir d’Ariane 6.
Des moyens aériens en Guyane
Le vice-amiral, Nicolas Lambropoulos, commandant des Forces Armées aux Antilles, revient sur cette mission inédite en Martinique et en Guadeloupe.
Il rappelle que, depuis 2010, les deux bases aériennes présentes dans les deux îles ont été supprimées et que les moyens aériens des FAA sont désormais déployés en Guyane et mobilisables depuis le continent sud-américain, en cas de besoin.
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