Or au Mali : Assimi Goïta refuse de céder à la pression des…

Pour ce qui est de l’exploitation de l’or au Mali, Assimi Goïta n’a pas cédé à la pression des puissances mondiales et a pris de nouvelles mesures.

À l’occasion du Conseil des Ministres du mercredi 26 février, les autorités maliennes ont annoncé l’adoption de plusieurs décrets d’application relatifs au nouveau Code minier de 2023.

Ces textes fixent l’organisation et les modalités de fonctionnement de cinq fonds dédiés au développement de l’industrie minière de ce pays d’Afrique de l’Ouest.

Les décrets portent notamment sur le Fonds minier de développement local qui est destiné, apprend-on, au financement des plans nationaux, régionaux et communaux de développement.

A cela, il faut ajouter le Fonds de réhabilitation, de sécurisation des sites miniers artisanaux et de lutte contre l’usage des produits chimiques sur les installations minières.

Un Fonds de financement de la promotion du secteur minier est également prévu et devrait être axé sur le renforcement des capacités.

Enfin, il y a le Fonds de réalisation des infrastructures énergétiques hydrauliques et de transport, et le Fonds de financement de la recherche géologique, du renforcement de capacités et de la formation.

Le premier se consacrera comme son nom l’indique au financement des infrastructures de production énergétiques et des besoins logistiques, tandis que le second couvrira les travaux de recherches géologiques ainsi que les activités de formation.

D’après le communiqué publié à cet effet, ces fonds devraient s’aligner sur les objectifs assignés au nouveau Code minier de 2023 pour accroître la contribution du secteur à l’économie nationale et favoriser le développement local.

Globalement, leurs ressources devraient provenir des titulaires de permis d’exploitation des mines industrielles et artisanales officiant dans le pays.

Notons que les réformes mises en œuvre dans ce secteur ont déjà permis au Mali de récupérer jusqu’à 500 milliards FCFA (798 millions USD au taux actuel) à la suite de négociations avec les mineurs, entre autres en recettes fiscales impayées.

Selon Alousseni Sanou, le ministre des Finances qui a rapporté ce chiffre en décembre 2024, Bamako s’attend à collecter 750 milliards FCFA d’ici la fin du premier trimestre 2025.

Pour rappel, le Code minier de 2023 prévoit notamment l’augmentation de la participation du Mali dans les mines, passant de 20% à 35% (avec 5% d’intérêts réservés aux investisseurs locaux).

 Il s’applique déjà à plusieurs projets en cours dans le pays, notamment les mines Yanfolia (Hummingbird), Sadiola (Allied Gold) ou encore Fekola Regional (B2Gold).

Les puissances mondiales qui produisent de l’or au Mali sans payer le juste prix au gouvernement d’Assimi Goïta savent désormais à quoi s’en tenir. Plus rien ne sera plus comme avant.

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