Au Soudan, à Al-Fashir, capitale du Darfour du Nord encerclée par les paramilitaires des Forces de soutien rapide depuis plus de dix mois, la situation sécuritaire et humanitaire se dégrade toujours davantage. La guerre actuelle, qui dure depuis avril 2023, a plus que fait doubler le nombre de déplacés qui ont fui vers les camps de Zamzam et d’Abou Chouk, situés en banlieue, où ils sont désormais pris en tenaille entre les belligérants.
Au Soudan, après plus de dix mois d’encerclement par les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), la situation sécuritaire et humanitaire de la ville d’Al-Fashir, capitale du Darfour du Nord, se dégrade de nouveau.
Les ONG quittent les camps
Selon l’ONU, moins de 30% des hôpitaux sont encore en activité et les épidémies sévissent dans les camps de déplacés à Zamzam et à Abou Chouk, deux camps devenus théâtre de combats entre l’armée soudanaise et les FSR. C’est le cas pour les camps de déplacés qui entourent la ville.
La situation humanitaire dans le camp de Zamzam est plus que jamais compliquée et alarmante. Pourtant, les ONG humanitaires quittent, l’une après l’autre, ce camp qui abrite un demi-million de personnes. Mercredi dernier, le programme alimentaire mondial (PAM) des Nations-Unies a annoncé la suspension de ses opérations dans ce camp de déplacés frappé par la famine, en raison des combats et des violences intenses.
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