Agadez, où ont été inhumés les soldats nigériens, victimes de l’attaque du 28 février. © Camille Laffont / AFP
Publié le 2 mars 2025
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« Onze corps des forces de défense et de sécurité nigériennes ont été enterrés ce jour [samedi 1ᵉʳ mars 2025] au cimetière musulman de la commune urbaine d’Agadez », a indiqué Aïr Info, un média basé dans cette ville du nord du Niger.
L’inhumation s’est déroulée en présence de plusieurs responsables militaires dont le général Moussa Salaou Barmou, chef d’état major des armées (Cema), souligne le média qui publie des images de la cérémonie.
L’information et le bilan ont été confirmés samedi soir par la radio nationale qui évoque « une embuscade de bandits armés alors qu’ils étaient en patrouille ».

« Plusieurs soldats qui ont trouvé la mort dans une attaque d’hommes armés vendredi ont été enterrés ce samedi, ici, à Agadez », a confirmé sans plus de précisions un résident de cette grande ville du nord nigérien.
Une attaque menée par le GSIM
Selon Aïr Info, le raid a visé, vendredi 28 février, une patrouille des éléments du Bataillon spécial d’intervention (BSI) d’Agadez qui est « tombée dans une embuscade » vers la zone de Ekadé Malane, proche de la frontière algérienne.
L’attaque a été revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), une branche d’Al-Qaïda.
Les Forces de défense et de sécurité nigériennes stationnées dans cette zone sont parfois ciblées par des attaques d’assaillants armés, mais elles ne sont habituellement pas attribuées aux jihadistes qui sont plus actifs dans la partie ouest et sud-ouest, près du Mali et du Burkina Faso.

Depuis juillet 2023, au moins 2 400 personnes ont été tuées dans le pays, selon l’ONG Acled qui recense les victimes de conflit dans le monde.
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Une force conjointe de 5 000 soldats du Niger et de ses deux alliés, le Burkina Faso et le Mali, doit prochainement voir le jour pour lutter contre l’insécurité.
(Avec AFP)
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