“Un grand pas pour un retour définitif de la paix en Casamance.” C’est ainsi que le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, cité par Le Soleil, a qualifié l’accord conclu ce dimanche 23 février entre sa délégation et celle du Front sud du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC).
Éteindre les braises de la plus ancienne rébellion africaine, qui a éclaté en 1982 dans cette région du sud du Sénégal, est une “priorité” pour le chef de l’exécutif : “Le président Bassirou Diomaye Faye a un plan ambitieux, appelé ‘plan Diomaye pour la Casamance’ : un plan de développement économique et social qui ne peut être mis en œuvre sans une paix définitive.”
Définitive, la paix ne l’est pas encore. L’accord scellé ce 23 février sous l’égide de la Guinée-Bissau, à l’issue de cinq jours de discussions, selon le journal bissau-guinéen O Democrata, intègre certes “un cessez-le-feu, le regroupement des rebelles, la remise des armes et des munitions, ainsi que la réinsertion sociale des combattants rebelles”, mais il ne concerne qu’une seule des trois grandes factions rebelles, celle du Front sud, basée à Kassolol et dirigée par le général César Atoute Badiate.
La faction du Front nord absente
Il s’agit, selon Le Quotidien, proche de
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