Lors d’un débat sur la guerre en Ukraine organisé lundi à l’Assemblée nationale, François Bayrou a eu des mots très durs à l’endroit de Donald Trump. Le Premier ministre a vivement dénoncé la « brutalité » du locataire de la Maison-Blanche.
23:09 – Après l’Assemblée, François Bayrou attendu au Sénat mardi
FIN DU DIRECT – Le Premier ministre s’est exprimé ce lundi sur la guerre en Ukraine devant les députés, au palais Bourbon. Une prise de parole suivie d’un débat. Ce mardi, c’est devant les sénateurs que François Bayrou évoquera l’épineux sujet de la guerre en Ukraine. Un débat symbolique sera là encore organisé. Symbolique car il n’y aura pas de vote à son issue. François Bayrou prendra la parole vers 16h30.
21:32 – La fin de l’aide militaire américaine à l’Ukraine finalement pas annoncée par Donald Trump
En conférence de presse, Donald Trump est revenu sur la rumeur qui prédisait une annonce de la fin de l’aide militaire américaine aux Ukrainiens ce lundi soir. Le locataire de la Maison-Blanche a indiqué ne pas avoir encore « évoqué » le sujet. Concernant l’accord sur les minerais ukrainiens, Donald Trump a jugé qu’il n’était pas trop tard et qu’il pouvait encore être signé. Le président américain a toutefois déclaré vouloir que Volodymyr Zelensky soit « plus reconnaissant » envers les États-Unis. Quant à la paix, « il est temps que cette guerre s’arrête, il ne faut pas qu’elle dure encore des années », a déclaré Donald Trump.
20:46 – L’insoumis Aurélien Saintoul déplore une « situation de dépendance à l’égard des États-Unis [..] critique »
Dans le cadre du débat sur la guerre en Ukraine organisé ce lundi à l’Assemblée nationale, le représentant des insoumis a estimé que la « situation de dépendance à l’égard des États-Unis » était « critique » et qu’il fallait « un plan clair » et « une volonté ferme » pour en sortir. Pour Aurélien Saintoul, le président américain Donald Trump a remis en cause l’ordre international issu de la Seconde Guerre mondiale dans le seul objectif d’asseoir « toujours plus son hégémonie sur le continent européen ».
20:14 – Volodymyr Zelensky réaffirme vouloir la fin de la guerre « le plus vite possible »
À l’issue d’une conversation avec les représentants des pays baltes ce lundi soir, le président ukrainien a estimé sur X : « Pour nous, l’unité avec tous les partenaires est essentielle pour mettre fin à la guerre le plus rapidement possible et garantir une paix fiable et durable. » Alors que Donald Trump affirmait ce week-end que Volodymyr Zelensky ne voulait pas la paix, l’Ukrainien a plaidé : « L’Ukraine, l’Europe, les États-Unis – c’est seulement ensemble que nous pourrons rétablir la sécurité pour tous nos peuples, et c’est vraiment possible. »
19:48 – La « France, seule puissance nucléaire de l’Union européenne, a une responsabilité », estime Gabriel Attal
Président du groupe Ensemble pour la République, le député Gabriel Attal a sans surprise appuyé la position d’Emmanuel Macron concernant le « partage » de la dissuasion nucléaire française avec les Européens, n’hésitant pas à attaquer les députés Rassemblement national. « L’Ukraine brûle, et encore vous regardez ailleurs », a-t-il lancé dans l’hémicycle, dénonçant « l’instinct capitulard » du RN. Et l’ex-Premier ministre d’assurer que la « France, seule puissance nucléaire de l’Union européenne, a une responsabilité » dans la sécurité du continent européen. Pour lui, l’Europe doit prendre son « avenir en main » : « À nous, la France et les nations européennes, de prendre la relève, de montrer au monde que tout n’est pas argent, qu’on ne monnaye pas la défense de la liberté, le soutien de la démocratie », a-t-il déclaré, faisant référence à l’accord sur les minerais rares ukrainiens que Donald Trump veut signer.
19:17 – La mise en garde de Marine Le Pen
La cheffe de file des députés du Rassemblement national a posé les lignes rouges ce lundi. Après le discours de François Bayrou dans l’hémicycle du palais Bourbon, Marine Le Pen s’est dite opposée à la dissuasion nucléaire ainsi qu’à l’envoi de troupes combattantes françaises sur le sol ukrainien. « Nous ne pourrons jamais soutenir une chimérique défense européenne », a-t-elle prévenu. Et l’ex-candidate à la présidentielle d’insister, en opposition à Emmanuel Macron : « Partager la dissuasion [nucléaire], c’est l’abolir. »
18:33 – « Nous sommes forts et nous ne le savons pas », soutient François Bayrou
Lors de sa prise de parole à l’Assemblée nationale, le Premier ministre a défendu les capacités de défense européennes. « Nous sommes forts et nous ne le savons pas. Et nous nous comportons comme si nous étions faibles », a jugé François Bayrou. Et de chiffrer : « Si l’on compare les arsenaux […], nos forces armées continentales additionnées à celles du Royaume-Uni, c’est plus de deux millions et demi de soldats professionnels, 25% de plus que les forces russes. Ce sont 3 000 avions de combat […], deux fois plus que les États-Unis et deux fois plus que l’aviation russe. »
17:37 – Les mots très durs de François Bayrou à l’endroit de Donald Trump
Devant les députés français; François Bayrou, a fait un long discours pour ouvrir une session de discussion sur la guerre en Ukraine. Le Premier ministre est revenu sur l’altercation entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche, vendredi, parlant d’une « scène sidérante, marquée de brutalité, de volonté d’humiliation dont le but était de faire plier par la menace le président Volodymyr Zelensky pour qu’il se rende aux exigences de ses agresseurs ». François Bayrou considère que l’attitude de Donald Trump, qui désormais use du même langage que Moscou pour parler de la situation en Ukraine, nous « fait basculer dans un autre monde ». « Depuis 1945, nous espérions que l’Europe, que l’Occident tout entier, que la communauté des nations, vivait avec l’idée qu’une loi internationale régissait l’ensemble des relations internationales, diplomatiques, de défense, commerciales, financières. Bien sûr, ces règles ont toujours fait l’objet d’une application partielle, imparfaite, et souvent partiale. […] Mais il y avait malgré tout des garde-fous qu’on pouvait évoquer. […] Tout ceci est fini, nous avons basculé dans un autre monde ».
16:11 – Trump étudie ce lundi la possible suspension de l’aide militaire américaine en Ukraine
L’administration Donald Trump poursuit ses pressions sur l’Ukraine. Howard Lutnick, le Secrétaire au Commerce des Etats-Unis conditionne désormais l’aide américaine à destination de Kiev à une volonté de négociations de Zelensky. Dans le même temps, ce lundi, le président américain doit examiner la possible suspension pure et dure de l’aide militaire des Etats-Unis à l’Ukraine. Passera-t-il des mots aux actes ? C’est désormais tout à fait possible au vu des relations exécrables entretenues avec Zelensky, et de leur entretien de vendredi dernier. De son côté, Marco Rubio, Secrétaire d’État des États-Unis indique que les Etats-Unis négocieront avec la Russie quand l’Ukraine sera prête pour la paix.
15:43 – « La France et le Royaume-Uni sont toutefois d’accord » sur la trêve d’un mois en Ukraine
Alors que le secrétaire d’État britannique aux Forces armées Luke Pollard a affirmé ce lundi qu’il « n’y a pas (encore) d’accord sur ce à quoi ressemblerait une trêve », une source diplomatique a confirmé auprès de France Info que la proposition de trêve initiée par Paris et Londres était « actuellement discutée par les gouvernements européens et qu’elle n’est pas encore définitive, d’où la prudence de Londres. La France et le Royaume-Uni sont toutefois d’accord sur cette proposition ». La proposition de « trêve d’un mois » sur le sol ukrainien souhaitée par Emmanuel Macron est donc en bonne voie.
15:13 – Le clash Trump-Zelensky « provoqué délibérément » par les Etats-Unis ? c’est ce que pense Friedrich Merz
« À mon avis, il ne s’agit pas d’une réaction spontanée aux interventions de Zelensky, mais manifestement d’une escalade délibérément provoquée lors de cette rencontre dans le bureau Ovale », assure ce lundi le probable futur chancelier allemand Friedrich Merz lors d’une conférence de presse, après l’échange houleux de vendredi dernier entre Trump et Zelensky à la Maison Blanche.
« Il y a une certaine continuité dans ce que nous voyons actuellement de Washington dans la série d’événements des dernières semaines et des derniers mois, y compris la présence de la délégation américaine à Munich à la conférence sur la sécurité », indique-t-il. Il assure que l’Europe doit faire « beaucoup plus » pour assurer sa sécurité dans les années à venir.
14:59 – L’ONU « profondément inquiète » au sujet des Etats-Unis
Ce lundi, le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme Volker Türk se dit « profondément inquiet » du « changement fondamental » de direction pris par les Etats-Unis. « De manière paradoxale, les politiques destinées à protéger les personnes contre la discrimination sont désormais qualifiées de discriminatoires. Les progrès en matière d’égalité de genre sont réduits à néant » et les discours qui sèment la « division » suscitent « la peur », a-t-il assené, sans citer Donald Trump.
14:45 – L’entretien Trump-Zelensky comparé à un « interrogatoire » de l’époque communiste
Selon les mots de Lech Walesa, Prix Nobel de la paix en 1983, le rendez-vous de vendredi dernier entre Trump et Zelensky avait tout d’un « interrogatoire » de l’époque communiste. « C’est avec effroi et dégoût que nous avons suivi la retransmission de votre conversation avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky », peut-on lire dans une lettre ouverte, cosignée par une quarantaine d’anciens prisonniers politiques du régime communiste en Pologne. Un entretien qui leur a rappelé les « interrogatoires menés par les services de sécurité et celle des salles des tribunaux communistes ». Des propos relayés par BFMTV.
14:41 – « Un cessez-le-feu sans garanties » ? Un « échec » selon Zelensky
« Ce sera un échec pour tout le monde si l’Ukraine est forcée à un cessez-le-feu sans de sérieuses garanties de sécurité. Imaginons que, dans une semaine, les Russes recommencent à nous tuer et que nous ripostions, ce qui serait totalement compréhensible. Qu’est-ce qui se passera? », déplorait encore ce dimanche le président de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky depuis Londres.
14:35 – Une défense européenne ? Macron relance le débat
L’idée de partager le bouton nucléaire avec d’autres pays européens divise mais fait son chemin dans l’esprit d’Emmanuel Macron. Toutefois, « la France a pleine autonomie en la matière », a-t-il rappelé. On vous explique tout dans notre article dédié, ci-dessous :
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