Voici les 2 pays de l’Amérique du Sud qui ne consomment que de l’énergie renouvelable

Voilà deux pays d’Amérique du Sud qui présentent un bilan énergétique à faire pâlir les grandes puissances et leurs programmes écologiques.

Uniquement de l’électricité d’origine renouvelable, c’est la performance revendiquée par l’Uruguay et le Paraguay, souvent confondus l’un avec l’autre, à cause de leur terminaison commune, « -guay », évoquant un fleuve, en langue guarani.

 Une coïncidence sémantique qui en dit long sur le rôle joué par l’eau dans la vie de ces deux nations dont les noms font justement référence à leur principal cours d’eau.

Isolé au milieu des terres, en plein cœur de l’Amérique du Sud, le Paraguay n’a pas d’accès direct à la mer, mais son territoire est ridé par une multitude de cours d’eau, la plupart affluents du fleuve ayant donné son nom au pays.

Le Paraguay s’est lancé dans l’hydroélectricité à la fin des années 1960, avec l’inauguration de la centrale d’Acaray.

 Impulsée par la loi numéro 966, entrée en vigueur en 1964, la politique d’électrification du pays…

En 2015, le Mexique et le Chili ont rejoint le Brésil parmi les dix premiers marchés au monde dans le domaine des énergies renouvelables.

L’Amérique latine constitue ainsi l’une des zones géographiques les plus dynamiques pour ces filières selon Adnan Z. Amin, directeur général de l’Irena (Agence internationale pour les énergies renouvelables).

Cette grande zone désignant l’Amérique « hispanique » (en incluant aussi le Brésil et Haïti(2)) s’appuie encore fortement sur ses énergies renouvelables « historiques », à savoir l’hydroélectricité et les bioénergies.

Dans cette étude publiée début novembre, l’Irena fait état du développement des énergies renouvelables dans les différentes régions d’Amérique latine.

Elle détaille les investissements en cours, les dynamiques des différentes filières ainsi que les coûts et défis à relever pour que ces dernières se déploient à plus grande échelle.

A l’heure actuelle, les énergies fossiles satisfont encore la très grande majorité des besoins énergétiques de l’Amérique latine : le pétrole a compté à lui seul pour près de 46% de la consommation d’énergie primaire de cette zone en 2013 (contre 31,1% dans le monde en moyenne), d’après les dernières données de l’AIE.

 Cette prépondérance du pétrole est en particulier due à l’importance du transport en Amérique latine, où circulent des flottes de véhicules moins économes que dans d’autres régions du monde.

Le gaz naturel occupe également une place importante dans le mix énergétique d’Amérique latine (23% de la consommation d’énergie primaire), en particulier dans le secteur électrique.

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