Un officiel camerounais roué de coups en Belgique par des membres de la diaspora lors d’une mission officielle…

Bruxelles (© 2025 Afriquinfos)-  Une agression a ciblé le Ministre de la Jeunesse du Cameroun lors d’un déplacement en Belgique. Cet acte de violence a suscité une vive indignation et une condamnation unanime.

En séjour à Bruxelles, le ministre de la Jeunesse du Cameroun, Mounouna Foutsou a été la cible de d’une agression ciblée. Alors qu’il sortait d’un hôtel à Bruxelles, accompagné de l’ambassadeur du Cameroun en Belgique, des miliciens anti-régime de Yaoundé leur sont tombés dessus.

Sur les images diffusées sur les réseaux sociaux, on peut distinguer une dizaine de personnes s’en prendre violemment aux officiels camerounais.  Mounouna Foutsou qui se trouvait en Belgique dans le cadre de ses fonctions officielles, en tant que représentant de l’État camerounais est enfariné sur toute la tête et roué de coups de pieds et de coup de poings.

Sur des photos diffusées on peut aussi voir l’ambassadeur Daniel Evina qui a été également victime des agissements, ensanglanté et avec une entaille sur le visage.

Une autre personne, dont l’identité n’a pas encore été confirmée, a également été prise pour cible, tabassée et traînée au sol par les activistes.

Deux agressions en quelques jours

Le ministre, qui était à Bruxelles en mission officielle depuis quelques jours, avait déjà été ciblé le week-end dernier par ces mêmes éléments, dans un évènement qui rassemblait la diaspora camerounaise et les officiels venus de Yaoundé. Il avait subi la fureur de la brigade anti sardinards, (BAS).

Née après l’élection présidentielle de 2018, la « brigade anti sardinards » est une organisation nébuleuse de Camerounais de la diaspora qui recrute ses membres dans quelques-unes des principales capitales européennes. Elle se réclame de l’opposition radicale au pouvoir et s’est déjà distinguée à Paris, Londres et donc Bruxelles par des actions de saccage des ambassades et des actions ciblées contre des ministres et autres hauts fonctionnaires apparentés au régime de Yaoundé.

L’agression, attribuée à la Brigade Anti-Sardinards, a été fermement condamnée. Les autorités et de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer cet acte de violence inacceptable à l’encontre d’une autorité de l’État.

V.A.

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