Après s’être retiré de la CEDEAO, le Burkina Faso reçoit 121 milliards pour…

Après avoir récemment quitté la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Burkina Faso se voit offrir une perspective économique inattendue par le Fonds international de développement agricole (FIDA).

Concrètement, lors d’une visite de travail de 48 heures à Ouagadougou, Bernard Hien, Directeur régional du FIDA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, a annoncé un investissement de taille en faveur du pays d’Ibrahim Traoré.

« En plus de notre portefeuille actuel de 182 milliards de francs CFA, nous collaborons avec le ministère de l’Agriculture pour introduire un financement supplémentaire d’environ 121 milliards de francs CFA d’ici décembre », a-t-il déclaré ce mardi 4 mars 2025.

Ce faisant, il a clairement signalé la volonté du groupe de soutenir le développement agricole au Burkina Faso, malgré son retrait de la CEDEAO.

Il est à noter que les orientations du FIDA ciblent spécifiquement la gestion des risques climatiques et le développement de projets de financement vert, répondant aux défis environnementaux majeurs de la région sahélienne.

C’est un objectif qui prend tout son sens dans un contexte dans lequel le Burkina Faso cherche à affirmer sa souveraineté économique et alimentaire.

La rencontre entre Bernard Hien et Jean Marie Traoré, ministre burkinabè des Affaires étrangères, traduit par ailleurs une dynamique diplomatique renouvelée. Les deux parties envisagent même l’accréditation prochaine d’un Directeur Pays, confirmant leur volonté de collaboration stratégique.

Pour le Burkina Faso, ce soutien financier représente bien plus qu’un simple apport monétaire. Il constitue un signal politique fort, intervenant après son retrait de la CEDEAO.

Le ministre Traoré a d’ailleurs exprimé sa reconnaissance pour cet engagement en faveur de la souveraineté alimentaire nationale, illustrant la capacité du pays à maintenir des relations internationales dynamiques malgré un contexte géopolitique complexe.

Les stratégies organisationnelles du FIDA semblent parfaitement calibrées pour accompagner les priorités de développement burkinabè.

En mettant l’accent sur l’investissement agricole et rural, l’organisation internationale offre au Burkina Faso les moyens de renforcer son indépendance économique et de construire un modèle de développement résilient.

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