« Les plages de Guadeloupe sont des zones à défendre »… Dans une tribune publiée par le Courrier de Guadeloupe, Jean-Marie Hubert, le maire de Port-Louis pointe les dangers qui menacent le littoral et les plages de Guadeloupe. Plus de dix communes sont en première ligne de cette crise et particulièrement vulnérables. En cause selon le maire de Port Louis, le changement climatique, l’activité économique et humaine ainsi que les privatisations.
Le maire de Port-Louis ne s’arrête pas au conflit qui l’oppose à un restaurateur sur l’exploitation d’une partie de la plage du Souffleur.
Premier vice-président du conseil régional en charge de l’économie, Jean-Marie Hubert pose une problématique fondamentale pour la Guadeloupe en tant que destination touristique : l’avenir des plages, une zone à défendre et un danger silencieux qui, selon Jean-Marie Hubert guette le littoral de la Guadeloupe.
Plusieurs phénomènes sont en cause, l’érosion et le réchauffement climatique, la pression des activités humaines mais également le choix d’aménagement du territoire. Neuf communes, selon le maire de Port-Louis sont en première ligne de cette crise, et particulièrement vulnérables : Baillif, Deshaies, Le Moule, Pointe-Noire, Port-Louis, Sainte-Anne, Saint-François et Terre-de-Haut, communes auxquelles il faudrait certainement ajouter Le Gosier et Goyave.
D’autres font face à l’érosion de leur littoral qui met en péril l’environnement et la qualité de vie de leur population. Les plages sont des espaces de vie, leur exploitation à profit du tourisme de masse et le développement des constructions privées rendent de plus en plus ces espaces inaccessibles pour la population.
Les décisions qui privilégient l’économie, le développement d’une offre immobilière de luxe selon le maire de Port-Louis ainsi que des tensions récurrentes conduisent à un traitement différencié entre propriétaires les pieds dans l’eau et la population. Une situation porteuse de conséquences désastreuses pour la Guadeloupe.
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