Presse : Mahama à Abidjan, crise à Bissau et violences au Sénégal | APAnews

La presse ouest-africaine consultée mercredi à APA fait état de plusieurs sujets, allant principalement de la visite du nouveau président ghanéen en Côte d’Ivoire, à l’intensification de la crise politique en Guinée-Bissau, en passant par les nouveaux chiffres sur les victimes des violences politiques entre 2021 et 2024.

Jeune Afrique s’intéresse aux attentes de John Dramani Mahama vis-à-vis d’Alassane Ouattara dans le cadre des relations entre le Ghana et la Côte d’Ivoire. Le président du Ghana, successeur de Nana Akufo-Addo, arrive ce mercredi à Abidjan pour discuter de la politique sous-régionale et des enjeux économiques entre les deux pays.

Bénin Web TV rapporte que la Cédéao se trouve confrontée à un « nouveau défi » en Guinée-Bissau, où la crise politique prend une tournure inquiétante suite à la prolongation controversée du mandat du président Umaro Sissoco Embaló. Alors que l’organisation régionale tentait de rétablir le dialogue par une mission diplomatique, celle-ci a été rejetée par le président guinéen, qui a même menacé d’expulser les émissaires de la Cédéao.

Le média béninois évoque également la mémoire du massacre de Thiaroye, soulignant la contribution du professeur François Abiola de l’Université de Parakou, qui appelle à une reconstruction de l’histoire africaine. Le 1er mars 2025, à Dakar, des universitaires et intellectuels africains se sont réunis pour approfondir les discussions autour de cette tragédie, sur le thème : « Thiaroye 44 : Quelles leçons pour l’Afrique ? ».

Le Monde Afrique revient sur les violences politiques qui ont secoué le Sénégal entre 2021 et 2024, un bilan qui fait état de 65 victimes, selon un collectif regroupant journalistes, cartographes et experts des données. La contestation menée par Ousmane Sonko, leader de l’opposition et actuel Premier ministre, contre le président Macky Sall, a coûté la vie à de nombreuses personnes, principalement des jeunes de moins de 30 ans, tués par les forces de sécurité.

Enfin, EnQuête dévoile, sous le titre « portraits disparus », l’identité des victimes des manifestations entre 2021 et 2024. Le collectif CartograFreeSénégal identifie 65 victimes, dont 51 ont perdu la vie sous les balles, 2 ont été tuées sous la torture et 11 par d’autres causes. Selon ce même collectif, la période la plus meurtrière reste celle de juin à août 2023, avec 42 morts enregistrées.

ODL/ac/Sf/APA

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