la fille de Gisèle Pelicot, Caroline, dépose à nouveau plainte contre son père Dominique

Elle avait essayé de contenir sa colère tant bien que mal lors du procès des viols de Mazan. La fille de Gisèle Pelicot, Caroline Darian, a déposé ce mardi 5 mars auprès du parquet de Versailles une nouvelle plainte contre son père Dominique Pelicot, a appris Le Figaro d’une source proche du dossier, confirmant une information de BFMTV.

Cette mère de famille de 46 ans accuse l’ex-électricien de «viol et tentative de viol, agressions sexuelles et administration de substance de nature à altérer le discernement pour commettre des viols».

Des clichés de la fille de Dominique Pelicot nue et inconsciente 

Lors du procès des viols de Mazan, Caroline Darian avait déclaré être «la grande oubliée de ce procès». «Je me retrouve mise à l’écart et invisibilisée dans ce procès», avait-elle assuré à la barre, affirmant avoir «l’intime conviction» d’avoir été «droguée». «Ce que je veux dire, c’est que, dans ce dossier, il s’agit bien de soumission chimique », avait-elle dit en septembre 2024. Puis, en novembre 2024 : «je sais que j’ai été sédatée par Dominique. Ce n’est pas une hypothèse, c’est une réalité. (…) La seule différence entre Gisèle et moi, ce sont des preuves tangibles et implacables».

Des clichés de la fille de Dominique Pelicot avaient en effet été retrouvés par les enquêteurs dans l’ordinateur du septuagénaire. Sur ces images, on pouvait apercevoir Caroline nue, endormie, et vêtue d’une lingerie ne lui appartenant pas. Dominique Pelicot avait poussé le vice jusqu’à attribuer à ces clichés des noms insultants pour désigner sa propre fille. Face aux accusations de la partie civile, Dominique Pelicot avait nié en bloc, répétant «je n’ai jamais touché ma fille». À deux reprises, sa fille avait hurlé «tu mens !».

Alors que Dominique Pelicot a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle pour les viols commis sur son ex-femme Gisèle Pelicot, Caroline Darian vient de publier un deuxième livre paru ce mardi 5 mars aux éditions JC Lattès, Pour que l’on se souvienne.