La carte des sites des JO d’hiver 2030 en France devrait être prête « fin juin », a indiqué mercredi à l’AFP la ministre des Sports Marie Barsacq, deux semaines après le lancement officiel du comité d’organisation « Alpes 2030 ».
« Le premier chantier, c’est de confirmer, stabiliser, la carte des sites. On attend fin mars la revue technique et budgétaire », qui expertise les sites, les transports, les villages olympiques, le budget », a déclaré la ministre. « Cela permettra de décider d’une carte des sites d’ici « fin juin », a-t-elle ajouté.
« J’ai réuni mardi une quarantaine de députés et de sénateurs sur le sujet dans la perspective de la loi olympique et pour leur donner des avancées du projet Alpes 2030 », aux côtés de Michel Barnier et du président du comité d’organisation Edgar Grospiron, a encore précisé Marie Barsacq.
Une loi olympique, qui permettra notamment d’accélérer les procédures en terme d’urbanisme, est attendue au Parlement. « Elle fait partie des priorités » pour les textes à inscrire « pour cette session parlementaire », a-t-elle souligné.
Michel Barnier dans les Alpes jeudi et vendredi
Par ailleurs, l’ex-Premier ministre Michel Barnier, ancien président du comité d’organisation des JO d’Albertville 1992, se rendra dans les Alpes jeudi et vendredi, a dit la ministre, notamment « pour rencontrer les maires ». La présence de Val d’Isère, auquel est très attaché l’ex-champion Jean-Claude Killy, est en balance.
Après des mois d’atermoiements pour lancer le comité d’organisation (Cojo) et trouver un patron, avec le retrait de Martin Fourcade mi-février, le projet a pris un peu de retard. Le directeur général du Cojo est en train d’être recruté. Six personnes ont été pré-sélectionnées et « sont auditionnées » ce mercredi, a indiqué la ministre. La Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo), basée à Marseille, a déjà son directeur général, Damien Robert, qui vient d’être nommé.
Pour aider le projet de ces JO d’hiver, obtenus par la France en un temps record, l’ex-directeur général des JO de Paris, Etienne Thobois, « avec des anciens de Paris 2024″ effectue actuellement une mission pour le compte du Comité international olympique (CIO), a aussi relevé Marie Barsacq.
« On va remettre le dossier au carré. Quand on regarde le dossier, il n’est pas nickel. Il faut serrer les boulons partout. Les décisions des prochaines semaines vont être guidées par les finances », avait dit Edgar Grospiron dans un entretien à l’AFP au moment de sa nomination.
Crédit: Lien source