quand la corruption brise les rêves de la jeunesse

Le Gabon est familier des projets pharaoniques inachevés, ces tristement célèbres « éléphants blancs » symboles d’une gestion opaque des fonds publics. Mais la corruption ne se limite pas à ces projets d’envergure. Elle gangrène également des initiatives plus modestes, comme le révèle le récent scandale de la formation au permis de conduire, qui a touché 500 jeunes Gabonais.

Ces jeunes, porteurs d’espoir et désireux de s’en sortir, ont vu leurs rêves s’évanouir face à la cupidité de certains individus. Les fonds destinés à financer leur formation ont été détournés, les privant ainsi d’une chance d’accéder à un emploi ou de créer leur propre entreprise dans le secteur du transport.

Ce cas illustre un mal endémique qui freine le développement du Gabon : la corruption.  Cette gangrène s’installe durablement, grippant la machine du progrès et nourrissant un sentiment d’injustice profond au sein de la population.

Comment, dans ces conditions, prétendre lutter contre la vie chère, rendre la Fonction Publique plus efficace et combler le retard accumulé si l’on ne s’attaque pas en priorité à ce fléau ? La corruption est une force d’inertie qui paralyse le pays et hypothèque son avenir.

Les 500 jeunes victimes de ce scandale ne sont que la partie visible de l’iceberg.  Leur histoire démontre l’urgence d’une prise de conscience collective et d’une action politique forte.  Lutter contre la corruption, c’est garantir un avenir meilleur à la jeunesse gabonaise et permettre au pays de se développer sereinement.  L’impunité dont bénéficient les coupables est inacceptable et doit cesser.  Le Gabon a besoin de transparence et d’une justice équitable pour rompre avec ce cycle destructeur.

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