une saison tardive mais satisfaisante pour la majorité des amateurs

Bien que la saison ait commencé lentement à divers endroits de la province, les amateurs de motoneige ont tout de même pu profiter de plusieurs occasions pour s’aventurer dans les sentiers un peu partout au Nouveau-Brunswick.

Selon le directeur général de Motoneige NB, Ralph McBride, les amateurs de motoneige ont pu profiter de bonnes conditions dans les sentiers Signature de la province (Historic Highlands, Fundy Highlands et Mont Carleton/Christmas Mountain), ainsi que dans la région de Moose Valley, qui se situe au Nord-Ouest.

M. McBride indique que le nombre de permis s’est rétabli après un lent départ. Il juge que cela est attribuable à l’augmentation des chutes de neige dans toute la province, en particulier au mois de février, qui a permis d’ouvrir 95% du réseau de sentiers au public.

«J’ai parlé à quelques exploitants de gîtes touristiques et de pourvoiries, et la majorité d’entre eux m’ont dit qu’ils avaient été très occupés au cours des trois dernières semaines, avec des réservations jusqu’à la fin mars.»

Stéphane Martin est propriétaire du Moose Valley Sporting Lodge, un endroit de prédilection pour les motoneigistes qui passent au Nord-Ouest. Jusqu’à maintenant, il se réjouit de la saison 2024-2025 qui a commencé assez tôt dans son coin, comparativement à d’autres régions du Nouveau-Brunswick.

«Nous autres ici, la dameuse est sortie le 15 décembre et elle n’a pas tellement arrêté. On a eu un super bel hiver.»

Il dit avoir reçu la visite de plusieurs milliers de motoneigistes depuis le début de la saison. «Samedi passé seulement, on avait près de 300 motoneiges ici (…) On a reçu du monde de partout, que ce soit de l’Ontario, de la Nouvelle-Écosse et du bas de la province. On a même eu des gens de la Colombie-Britannique et beaucoup d’Américains.»

M. Martin a bon espoir que les amateurs de motoneige pourront continuer de pratiquer leur sport jusqu’à la fin du mois d’avril.

«Dans notre coin, il doit y avoir de 12 à 13 pieds de neige en dessous du sentier. Les dameuses vont travailler jusqu’au 15 avril, mais ceux qui font du hors-piste vont sûrement continuer. Pour eux, c’est le paradis.»

Lui-même motoneigiste, Stéphane Martin est plus que satisfait de son expérience cet hiver. Pour ce qui est de son entreprise, la saison 2024-2025 de motoneige a amené beaucoup de touristes au Moose Valley Sporting Lodge.

«C’est bon pour la région, pour nos restaurants, nos hôtels et nos vendeurs d’essence. On est une petite place au Moose Valley, mais on vend de 10 000 à 12 000 litres d’essence par semaine, juste avec les “ski-doos”.»

Profiter de toutes les occasions

Dans le Nord-Est, le porte-parole du Club de motoneige du Nord-Est, Ronald Lanteigne, mentionne que la saison est comparable à celle de l’an dernier, du moins, en ce qui concerne les heures dédiées à l’entretien des sentiers.

Avec la pluie qui s’est abattue sur la région cette semaine, il souhaite que la saison puisse se poursuivre au cours des prochaines semaines.

«Avec les deux tempêtes que l’on a eues dernièrement, ça nous a fait une base de neige avec laquelle travailler. C’est sûr que ce n’était pas une base d’hiver parce qu’on n’a pas eu cette neige-là tôt dans la saison. Plus que ta saison hivernale rapetisse, moins ta neige sur les sentiers est solide.»

«Les conditions étaient quand même excellentes avant que l’on ait de la pluie.»

Selon M. Lanteigne, les motoneigistes du Nord-Est doivent profiter de toutes les occasions qui se présentent à eux, car la saison peut rapidement changer.

«C’est sûr que l’on aimerait faire de la motoneige jusqu’au 15 avril, mais c’est Dame nature qui va décider.»

René Blanchard, le propriétaire du Camp Cormier, à Maltempec, dans la Péninsule acadienne, est moins positif lorsqu’il décrit la saison de motoneige actuelle. Il ose même dire que dans cette région, la saison 2024-2025 a été pire que celle de l’année précédente.

«Ça n’a pas été bon. On n’a pas eu beaucoup de neige. Je dirais que dans la Péninsule acadienne, les gens n’ont pas eu plus que trois semaines pour vraiment faire de la motoneige.»

«Dans les années passées, on pouvait faire de trois à quatre mois de motoneige par année, mais dernièrement, ça a descendu à un ou deux selon les endroits.»

Même si les prévisions météorologiques actuelles annoncent plutôt de la pluie, Ralph McBride croit que le réseau restera en assez bon état pour offrir des occasions de randonnée en mars.

«C’est principalement en raison du temps froid que nous avons eu plus tôt pour aider à mettre du gel dans le sol et des deux tempêtes de neige consécutives de la mi-février qui ont déversé 50 cm et plus dans la plupart des régions.»

Pour sa part, Mario Levasseur, trésorier de Motoneige NB et directeur des ventes chez le concessionnaire Grey Rock Motorsports, est lui aussi satisfait de la saison jusqu’à maintenant.

Bien que l’engouement pour l’achat de motoneige ne soit pas au même niveau que lors de la pandémie, il y a encore de l’intérêt de la part des consommateurs.

«C’est sûr que ça a baissé en pourcentage, mais il y a encore du monde intéressé. Cette année, même si on est rendu au mois de mars, on sort encore des machines.»

La saison officielle de motoneige se déroule du 15 décembre au 15 avril. C’est pendant cette période que les dameuses entretiennent les sentiers. Si les conditions le permettent, les gens peuvent toutefois continuer à faire de la motoneige au-delà de ces dates.

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