portraits d’employées EDF qui brillent dans l’ombre

Elles sont ingénieures, cheffes de projet, dans un bureau ou sur le chantier et ont toutes un point commun : elles exercent, en Guadeloupe, un métier longtemps considéré comme masculin. À l’occasion du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, ces professionnelles, qui bousculent les codes et stéréotypes, sont mises en lumière.


Chaque matin, casque vissé sur la tête et combinaison enfilée, Marie-Noëlle Nirayan-Radipaly prend son poste à la centrale EDF PEI de la Pointe Jarry en Guadeloupe. Technicienne en maintenance électrique, son travail consiste à diagnostiquer et à dépanner les éventuelles pannes qui affectent le réseau. Tous les jours, le binôme qu’elle forme avec son collègue Thierry Ludger se rend dans les différents secteurs pour en analyser les failles sur lesquelles procéder. Une mission technique qui exige aussi une part physique : hautes températures, interventions en altitude, expositions aux dangers du terrain.

En poste depuis l’ouverture du site en 2015, elle est, encore à ce jour, la seule femme du service à tenir ce rôle.


Marie-Noëlle Nirayan-Radipaly (à droite) et son binôme Thierry Ludger


Ce monde d’hommes, n’était pas évident.

Marie-Noëlle Nirayan-Radipaly, technicienne en maintenance électrique

S’imposer dans une équipe exclusivement masculine n’a pas été simple. Elle qui a dû autant apprendre à composer avec la difficulté du terrain qu’avec ses homologues masculins, se souvient qu’il lui a fallu du temps avant de pouvoir s’adapter et de réussir à s’intégrer. Mais après douze ans de métier, elle ne regrette en rien d’avoir choisi cette voie. D’abord devenue technicienne pour suivre l’exemple de sa sœur, elle aussi dans la maintenance, Marie-Noëlle a ensuite tracé son propre chemin, espérant encourager d’autres femmes à rejoindre ce métier.

C’est d’abord en tant que stagiaire qu’Adeline Chrone a fait ses premiers pas chez EDF avant de décrocher un contrat d’intérim un an plus tard. Jeune diplômée d’un master en ingénierie, elle se voit offrir le poste d’ingénieure projets à tout juste 25 ans. En tant que telle, sa mission est de coordonner les opérations qui lui sont confiées, en collaborant avec les différents pôles de Guadeloupe et de la métropole.


Adeline Chrone, ingénieure projets chez EDF


Elle doit planifier, appliquer et superviser l’exécution de projets en respectant les délais impartis et les exigences techniques imposées. C’est donc un poste à responsabilité qui demande des prises de décisions – et qui est souvent occupé par des hommes.

Pour Adeline, son rôle au sein de la compagnie prend tout son sens, car il lui permet de mettre ses compétences au service de l’entreprise et par extension, de la population.

Je me suis fait ma place, j’ai la chance d’avoir des sujets assez importants, mon travail est valorisé au quotidien.

Adeline Chrone, ingénieure projet

Elle est fière de sa progression. La vision qu’elle entretient du futur est plutôt optimiste et montre combien la mentalité vis-à-vis des métiers selon les genres a bien changé. Pleine d’espoir et d’assurance, elle se laisse la possibilité d’évoluer dans de nouvelles compagnies et vers un avenir qu’elle espère plus lumineux encore.


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