Des gendarmes guadeloupéennes à l’honneur pour la Journée internationale des droits des femmes

Le parcours des Majors Murielle Klock, Julie Christophe et Félicité Cyprien au sein de la gendarmerie est mis en avant par leur commandement. Dans le cadre de la journée des luttes pour les droits des femmes, elle sont des exemples d’intégration au sein de forces de l’ordre.

Des allers-retours

Commandant d’unité à Sainte-François depuis 2024, le major Murielle Klock se livre son expérience au sein de la gendarmerie.

Mon parcours débute en 2002. Je passe le concours en Guadeloupe. Je pars ensuite à l’école de Montluçon. Première affectation dans l’Oise à Liancourt. Je reviens après cinq ans où je suis donc à Sainte-Rose. Ensuite, je fais la baie de Pointe-à-pitre. Je repars en métropole dans le Loiret où je reste six ans. Et puis depuis 2021, je suis revenue en Guadeloupe. Donc j’ai été commandant adjoint dans un premier temps pendant trois ans à Saint-François. Et puis depuis le 1ᵉʳ juin 2024, je suis commandante d’Unité

« Bien là où je suis »

Le Major Julie Christophe qui commande  la brigade de gendarmerie de Goyave depuis août 2024 s’épanouit dans l’exercice de ses fonctions.

Je me sens bien là où je suis et je pense que mes hommes trouvent que le rôle est quand même pas trop mal joué. Donc je pense que voilà, je suis commandant d’unité qui est appréciée de mes de mes gendarmes qui me le font savoir

Un métier dans lequel elle apprécie l’absence de routine

Je que j’aime, c’est cette polyvalence et cette particularité de devoir de pouvoir être au contact de la population, de rencontrer des gens, de gérer les difficultés des autres et surtout d’être utile. Je ne sais pas ce que je vais faire de la journée puisque ce qui était prévu dans mon planning à l’origine peut être complètement diversifié parce qu’il y a une intervention, il y a une découverte de cadavre, il y a eu un accident

Main de fer, gant de velours

À Petit Bourg, la brigade de la commune est dirigée par Félicité Cyprien. Le major assure que le management n’est pas une question de genre mais de volonté et de compétence.

Il faut oser. Il faut y aller puisque c’est vrai que c’est un métier à la base, un métier plus masculin que féminin. Un métier qui a été ouvert aux femmes en 1983, donc c’est pas si vieux que ça. Au début, c’est vrai que ça a été compliqué pour ces femmes. Petit à petit, les esprits évoluent. Les choses changent et et les femmes ont su s’imposer jusqu’à occuper des postes à grandes responsabilités au sein de l’institution. Donc il ne faut pas avoir peur, il faut y aller.

Entrée dans la gendarmerie en 1983, elle a connu plusieurs affectations avant de prendre la tête d’une brigade :

Donc en 93, je passe le concours suite à un article, où je vois dans le France-Antilles la première femme originaire de Guadeloupe à être affectée en Guadeloupe. En 2000, je réponds à un appel à volontaire après six ans passés en France hexagonale et je suis affectée à la brigade de Marigot à Saint-Martin, puis à la section de recherches de Papeete pendant quatre ans. Et je reviens en Guadeloupe en 2010 occuper ce poste à responsabilités. Ça s’est fait naturellement. C’est vrai qu’il faut la compétence pour. Parce qu’on commande des hommes, il faut s’imposer. Moi je me définirais comme quelqu’un ayant une main de fer dans un gant de velours

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