Le futur chancelier allemand Friedrich Merz se dit à nouveau ouvert à l’élargissement par la France de son bouclier nucléaire en Europe
Dans un entretien, le futur chef de gouvernement a toutefois souligné que toute discussion en Europe se ferait en complément de l’alliance avec les Etats-Unis.
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Le futur chancelier allemand Friedrich Merz a répété dimanche 9 mars être ouvert à l’idée que la France élargisse son bouclier nucléaire en Europe. « Nous devons simplement devenir plus forts ensemble en matière de dissuasion nucléaire en Europe », a déclaré le conservateur, dont le parti a remporté les élections législatives en Allemagne en février, lors d’une interview à la radio Deutschlandfunk.
Les propos interviennent au moment où le continent cherche une réponse à la remise en cause de l’alliance transatlantique par le président américain Donald Trump. Le président français Emmanuel Macron a annoncé mercredi qu’il ouvrirait un débat sur l’extension de la dissuasion nucléaire de la France à d’autres nations européennes, à la suite d’un appel de Friedrich Merz sur le sujet. Le chef des conservateurs allemands avait déclaré le mois dernier souhaiter une discussion sur le « partage nucléaire » avec Paris et Londres.
Dans son entretien dimanche, le futur chef de gouvernement a toutefois souligné que toute discussion en Europe se ferait en vue de « compléter le parapluie nucléaire américain, que nous souhaitons bien sûr maintenir ». Il a également clairement rappelé que « l’Allemagne ne pourra pas, ni ne sera autorisée à posséder elle-même des armes nucléaires ». L’Allemagne ne peut en effet pas acquérir ses propres armes nucléaires sans violer le Traité international sur la non-prolifération (TNP) dont elle est signataire.
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