Les mamans solos représentent une famille sur deux à Périgueux : Dominique témoigne

Suite à sa séparation dans les années 80, Dominique s’est retrouvée seule avec des enfants de deux et quatre ans. Si ces derniers ont grandi, leur mère, aujourd’hui âgée de 62 ans, n’a pas oublié les journées bien chargées. « Courir à l’école, faire à manger, faire les lessives, laver les enfants, et les coucher. C’était pas mal de fatigue quand même. »

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À l’époque, Dominique cumulait vie de famille et reprise des études. « J’étais avec des gens beaucoup plus jeunes que moi. Qui ne se dépêchaient pas de rentrer pour allaiter ou faire des courses, se souvient-elle. On avaient pas du tout du tout le même quotidien« .

Le plus difficile dans cette situation ? « La solitude face aux tâches et à l’éducation« .

Vaincre l’isolement

Ce témoignage est loin d’être un cas unique. À Périgueux, les mamans solo représentent une famille sur deux. C’est bien plus que la moyenne nationale qui est d’environ une sur quatre. Pour répondre à ce problème, la Collective des mères isolées est en train de créer une antenne en Dordogne. « Pour l’instant, on est cinq mamans au niveau local et on fonctionne par fil WhatsApp. L’idée est de créer un réseau entre nous« , précise Alexandra Rocher, la fondatrice.

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À l’occasion du 8 mars, l’association organise deux évènements :

Un ciné-débat est prévu autour du film À temps plein, d’Eric Gravel. Il débutera à 15h au Ciné Passion studio 53 de Boulazac.

Le second est une table-ronde intitulée Liberté de partir. Les difficultés liées à la monoparentalité. Elle se tiendra à 14h30 au Musée d’Art et d’Archéologie du Périgord à Périgueux