En dépit de son retrait de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Burkina Faso accueillera le chef d’État de ce pays membre de l’organisation sous régionale ce lundi 10 mars 2025.
En effet, le nouveau président de la République du Ghana, John Dramani Mahama a entamé une tournée en Afrique Sahélienne.
Au cours de cette tournée diplomatique, le chef d’État ghanéen devra se rendre dans les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
Après une visite au Mali le samedi 08 mars 2025, et au Niger le dimanche 09 mars, John Dramani Mahama devra se rendre ce lundi 10 mars à Ouagadougou au Burkina Faso.
Lors de cette visite, le chef d’État ghanéen rencontrera son homologue burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré.
Selon la présidence du Burkina Faso, lors de cette rencontre, les deux présidents devront passer en revue, la coopération bilatérale entre Ouagadougou et Accra, « unis par des liens historiques et géographiques solides ».
« La situation sécuritaire au Sahel et la géopolitique sous-régionale et internationale seront également au menu des échanges entre les deux Chefs d’État qui partagent la même vision sur nombre de questions de gouvernance mondiale », a souligné la présidence.
Les deux dirigeants africains aborderont aussi la question de la situation sécurité dans la région du Sahel et les enjeux géopolitiques régionaux et internationaux.
Il faut souligner qu’il s’agit de la toute première visite du président ghanéen dans les pays de l’AES depuis son accession à la magistrature suprême de l’État.
Aussi, cette tournée intervient deux mois après le départ officiellement de Ouagadougou, Bamako et Niamey de la CEDEAO.
Lors de sa visite à Bamako samedi, John Dramani Mahama a plaidé pour un rapprochement entre les deux blocs sous régionale à savoir : la CEDEAO et l’AES.
« Nous allons pouvoir travailler afin qu’il puisse exister des relations bien décentes entre l’AES, la Confédération des États du Sahel qui existe, qui est irrévocable, et aussi la Cédéao », avait-il déclaré à Bamako.
Crédit: Lien source