Niger : le général Tiani lance un important appel à son peuple

Près de trois semaines après la tenue des assises nationales au Niger, la Commission nationale a procédé à la remise officielle du rapport final de la rencontre au chef d’État nigérien.

Le lundi 10 mars 2025, le président de la transition du Niger, le général Abdourahamane Tiani, a reçu le rapport final des assises nationales qui ont eu lieu à Niamey du 15 au 19 février 2025.

Ce fut l’occasion pour le dirigeant nigérien exprimé toute sa reconnaissance à toutes les personnes qui ont œuvré pour le bon déroulement de cette rencontre nationale sur l’avenir du Niger.

Lors de l’audience, l’homme fort de Niamey a également appelé à l’unité et à la défense des intérêts de la République du Niger.

« Aujourd’hui, nous recevons les copies des mains du président ayant conduit les assises nationales. Gardons à l’esprit que ce n’est plus le moment des rancœurs, des divisions ou de l’adversité stérile.

Tout ce que nous devons faire doit s’inscrire dans la défense et la préservation des intérêts du Niger, ce Niger sans lequel nous n’aurions pas de raison d’être.

Ce Niger que nous avons le devoir de défendre au prix de nos vies, nous y parviendrons, mais nous y parviendrons ensemble. Aucun pays ne se développe dans la division, aucun pays ne se développe dans un esprit de clan, aucun pays ne se développe sans cohésion sociale ni esprit de construction collective », a déclaré le général Tiani.

Il faut que le Niger existe pour que les intérêts particuliers puissent subsister,Travaillons pour l’existence de notre pays, particulièrement en cette période difficile », a-t-il également ajouté.

Le général Abdourahamane Tiani a également saisi l’occasion pour rappeler aux Nigériens et aux Nigériennes, qu’il est de leur responsabilité de fin au terrorisme au Niger en particulier et dans le Sahel en général.

« Nous faisons face à une insécurité que nous avons toujours qualifiée d’importée. Il est de notre responsabilité de mettre fin à cette importation de l’insécurité dans notre Sahel, afin qu’il devienne un espace de prospérité pour l’ensemble des peuples qui y vivent, plutôt qu’un espace d’insécurité car qui dit insécurité dit misère, dit pertes en vies humaines . Les intérêts défendus à travers cette insécurité ne sont pas des intérêts nationaux, que ce soit pour le Mali, le Burkina Faso ou le Niger »