Le 8 mars dernier, une date symbolique marquée par la célébration de la Journée internationale des droits des femmes, Richard Widmaïer, Président-Directeur Général de Radio Télé Métropole, a profité du 55ᵉ anniversaire de cette institution médiatique pour lancer un vibrant cri d’alarme face à la situation alarmante d’Haïti.
Dans un discours empreint d’émotion et d’indignation, il a brisé le silence avec une phrase qui résonne comme un appel à la conscience collective : « Pour la première fois, j’ai envie de parler, et si je le pouvais, de crier de toutes mes forces : Assez ! Cessez les insultes, les tueries, les vols, les magouilles et les violences. Nous avons un pays, nous avons un beau pays à sauver. »
À travers ses mots, Richard Widmaïer exprime la douleur et l’exaspération de toute une nation en proie à la barbarie des gangs et à une instabilité grandissante. Il dénonce avec fermeté les atrocités qui endeuillent quotidiennement la population haïtienne et présente ses sympathies aux victimes de ces actes criminels.
« À Métropole, nous sommes vexés, remontés et en colère, et nous condamnons de toutes nos forces les atrocités que nous vivons aujourd’hui. », des mots qui résonnent comme une colère légitime face à un pays à la dérive. Ce cri du cœur n’est pas seulement un témoignage de révolte, c’est aussi un aveu de vulnérabilité. Il souligne avec gravité que personne n’est à l’abri et que chacun vit dans la crainte d’être la prochaine victime.
Malgré ce sombre tableau, le PDG de Métropole rend hommage aux membres de la diaspora haïtienne qui, malgré la distance, continuent d’apporter leur soutien indéfectible au pays, participant ainsi à sa survie économique et sociale. Hormis cet hommage bien mérité à la diaspora, M. Widmaïer en a profité pour lancer un appel à la responsabilité collective.
Mais au-delà des constats et des dénonciations, le patron de Métropole pose un diagnostic lucide arguant que le salut d’Haïti ne viendra pas de l’extérieur. L’espoir réside dans l’engagement des Haïtiens eux-mêmes, notamment par l’investissement dans la jeunesse, pierre angulaire d’un avenir meilleur. Un message fort, qui exhorte chaque citoyen à prendre ses responsabilités pour sortir le pays du chaos et bâtir un avenir digne des aspirations de son peuple.
Malgré l’amertume et la douleur, Richard Widmaïer conclut sur une note d’espoir, rappelant que l’histoire est faite de cycles et que, tôt ou tard, le soleil finira par briller à nouveau sur Haïti : « Après la pluie, c’est le beau temps !. », une phrase simple mais puissante, qui invite à croire en des jours meilleurs, à condition que les Haïtiens s’unissent dans un effort commun pour restaurer la paix et la dignité de leur nation.
Marvens Pierre
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