priorité à la sensibilisation et à la prévention des maladies rénales chroniques

La 20e édition de la « Semaine Nationale du Rein » est relayée dans l’île jusqu’au 15 mars prochain.
Cette année, l’association France Rein Martinique met l’accent sur la sensibilisation de la population et la prévention, à travers des actions dans plusieurs communes. Selon l’Agence Régionale de Santé (ARS), « environ 100 000 personnes » sont touchées par une insuffisance rénale chronique, une prévalence « en constante augmentation » sur le territoire.

La Semaine Nationale du Rein se déroule du 8 au 15 mars 2025 en Martinique, où les maladies rénales chroniques concernent « près de 15% de la population adulte ».

Les maladies rénales chroniques représentent un enjeu majeur de santé publique en Martinique, comme dans de nombreuses régions des Caraïbes. Selon les dernières données de l’Agence Régionale de Santé (ARS), la prévalence de l’insuffisance rénale chronique est en constante augmentation, touchant près de 15% de la population adulte, soit environ 100 000 personnes.

Cette année, le collectif d’associations locales FRM (France Rein Martinique) a choisi de mettre en avant avec ses partenaires dont le CHU, les centres de dialyse et des médecins libéraux, des actions de sensibilisation et de prévention en particulier dans les établissements scolaires.

Des dépistages gratuits, des conférences et des animations permettront d’« informer les Martiniquais sur les risques des maladies rénales et les bonnes pratiques hygiéno-diététiques pour prévenir leur apparition ».

La sensibilisation est essentielle pour éviter l’aggravation des maladies rénales et encourager un dépistage précoce. Cette 20e édition est l’occasion de rappeler que des gestes simples, comme un suivi régulier de la tension artérielle et de la glycémie, une alimentation équilibrée et l’arrêt du tabac, peuvent significativement diminuer les risques de développer une maladie rénale chronique.

Mérette Fortune, présidente de France Rein Martinique


Service d’Hémodialyse à l’hôpital Mangot Vulcin au Lamentin (en Martionique).


La maladie rénale chronique peut être ralentie en traitant les facteurs de risque et en adoptant des mesures destinées à protéger les reins (alimentation équilibrée, activité physique, contrôle du poids, arrêt du tabac…). Lorsque la pathologie est plus sévère, de nombreux symptômes altèrent la qualité de vie : fatigue, syndrome des jambes sans repos, prurit de la peau, nausées, somnolence, crampes…

À un stade très évolué, « on parle d’insuffisance rénale terminale ». Le médecin envisage alors avec son patient de mettre en place une suppléance rénale, c’est-à-dire la greffe d’un rein ou la dialyse, informe le site en ligne de l’Assurance Maladie (ameli.fr).

La mortalité liée à l’insuffisance rénale terminale est particulièrement élevée, et la Martinique enregistre un nombre important de patients sous dialyse, dont la prise en charge reste complexe.


Programme 2025 de la « semaine nationale du rein en Martinique ».



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