Disney remporte son procès pour plagiat intenté par un scénariste

Disney n’a pas plagié le scénario du film à succès «Vaiana» sur l’histoire du scénariste Buck Woodall, qui prétend avoir conçu un personnage similaire au début des années 2000.

La justice a tranché. À l’issue de deux semaines de procès, le tribunal fédéral de Los Angeles (États-unis) a conclu lundi que Disney n’avait pas plagié le dessin animé «Bucky» du scénariste Buck Woodall, centré sur une jeune surfeuse hawaïenne, pour son film «Vaiana».

Selon les jurés, aucun employé des studios n’a eu accès au scénario, aux storyboards ou à tout autre élément du projet, bien que le plaignant a affirmé que l’ancienne directrice du développement de Mandeville Films, Jenny Marchick, l’avait transmis à Disney, sans l’en informer.

«Nous sommes évidemment déçus. Nous allons examiner nos options et réfléchir à la meilleure voie à suivre», a déclaré l’avocat du plaignant, Gustavo Lage, tandis qu’un porte-parole de la société aux grandes oreilles a, quant à lui, indiqué qu’ils étaient «incroyablement fiers du travail collectif qui a permis la réalisation de «Vaiana», et heureux que le jury ait conclu que cela n’avait rien à voir avec les œuvres du plaignant». 

Une première plainte rejetée en novembre dernier

Le scénariste et dessinateur Buck Woodall avait déjà déposé plainte contre les studios d’animation en novembre dernier, affirmant que «Vaiana» présentait une série de similitudes avec «Bucky», à l’instar des adolescents qui défiaient leurs parents pour se lancer dans un voyage dangereux et sauver une île polynésienne.

De plus, les deux films d’animations présenteraient d’autres similitudes, comme les personnages secondaires du poulet et du cochon, la mission visant à rompre une malédiction, l’existence d’une porte océanique, l’inclusion de la navigation par les étoiles, d’un demi-dieu tatoué ou encore de la survie à une tempête en mer.

Cependant, un juge a estimé que la plupart des réclamations étaient prescrites, puisque le film était sorti en 2016. Cette fois, le réalisateur avait donc axé son accusation sur le second volet de la franchise sorti l’année dernière, réclamant notamment pas moins de 10 milliards de dollars de dommages et intérêts. 

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