Une randonneuse de 24 ans a été retrouvée saine et sauve, mais très affaiblie, lundi matin (10 mars) par les gendarmes après une nuit passée seule dans le massif de la soufrière, en Guadeloupe. Perdue depuis dimanche en début d’après-midi, elle avait donné l’alerte. Les recherches avaient dû être interrompues à la nuit. Elles ont repris lundi matin avec succès.
Lorsqu’ils découvrent la jeune femme de 24 ans, lundi 10 mars au matin près d’une ravine du massif de la Soufrière, les gendarmes et les sapeurs pompiers, présents, constatent qu’elle est très affaiblie. Et pour cause, outre le stress de s’être perdue, elle vient de passer la nuit seule dans les montagnes de Guadeloupe. Après être hélitreuillée, elle sera déposée à la caserne de Bonne Terre à Saint-Claude puis transportée au CHBT par les pompiers pour des examens de contrôle.
Ce matin-là, 15 militaires du Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) de Saint-Claude, des brigades de Saint-Claude, de Vieux-Habitants et de Capesterre-Belle-Eau, accompagnés d’une équipe cynophile du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) ont participé aux recherches de la jeune femme.
La veille c’est elle qui a donné l’alerte, vers 14h40 le dimanche après-midi, après s’être rendu compte qu’elle était égarée. Elle est seule et ne retrouve plus son chemin.
Sous le commandement de la compagnie de Saint-Claude, les recherches débutent immédiatement, mais doivent être suspendues à 23 heures, la nuit ne permettant plus une efficacité maximale. Il faudra donc attendre lundi matin pour une heureuse issue.
Plus de peur que de mal, donc, pour cette jeune femme qui se souviendra en revanche, sans doute longtemps, de sa nuit de stress dans la montagne. L’occasion de rappeler que l’on ne doit jamais partir en randonnée seule quand on ne connaît pas un massif et qu’il vaut mieux toujours prendre un guide.
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