La France et la Côte d’Ivoire » main dans la main » pour sécuriser le Golfe de Guinée (amiral français)
La France et la Côte d’Ivoire sont « main dans la main » pour sécuriser le golfe de Guinée, a déclaré lundi le commandant de la zone maritime atlantique pour les forces françaises, lors du passage à Abidjan du porte-hélicoptères français Mistral.
« La Côte d’Ivoire fait partie de nos partenaires privilégiés », a déclaré à l’AFP le vice-amiral d’escadre Jean-François Quérat.
« D’un point de vue opérationnel, on est main dans la main pour relever les défis du golfe de Guinée ensemble, notamment la lutte contre la pêche illégale, la surpêche, la piraterie et le terrorisme », a-t-il ajouté.
Le porte-hélicoptères amphibie Mistral et la frégate Surcouf de type la Fayette ont accosté dimanche à Abidjan, dans le cadre de la mission « Jeanne d’Arc 2025 ».
Son but est de former les élèves-officiers marins français, de permettre à la France d’assurer sa présence dans plusieurs zones d’intérêt et d’entretenir ses partenariats stratégiques.
La mission, déployée dans la zone maritime atlantique, va naviguer durant cinq mois autour de trois continents, dont l’Afrique. Sur les 10 escales prévues, Abidjan qui entretient de très bonnes relations avec Paris, est la seule africaine.
800 militaires parmi lesquels 151 élèves-officiers, dont un ivoirien, sont déployés dans le cadre de cette mission.
Des moyens humains et logistiques du Mistral, dont des hélicoptères, sont aussi engagés jusqu’à jeudi dans des exercices conjoints avec l’armée ivoirienne dans la région de San Pédro (sud-ouest).
La Côte d’Ivoire et les autres pays du Golfe de Guinée sont en première ligne de la menace jihadiste qui se propage du Sahel.
La France a rétrocédé le 20 février à la Côte d’Ivoire la grande base militaire qu’elle occupait depuis près de 50 ans près d’Abidjan, un départ concerté contrairement à d’autres pays africains qui ont récemment chassé l’armée française.
Le ministre français des Armées Sébastien Lecornu avait souligné que cette rétrocession découlait de la volonté française de transformer sa présence militaire en Afrique.
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