Enjeux politiques: Eugène Diomi Ndongala rencontre Jean-Marc Kabund

Le président de la Démocratie chrétienne (DC), Eugène Diomi Ndongala, et celui du Cap pour le changement ( Cach), Jean-Marc Kabund-a-Kabund, ont convenu que la situation que traverse le pays actuellement ne peut être résolue que par une solution politique.

Eugène Diomi Ndongala qui ne s’affiche plus depuis quelque temps a signé un document au nom de son parti, suggérant un dialogue aux Congolais comme solution à la situation présente. Cette figure de proue de la politique congolaise qui a soutenu le combat de Félix Tshisekedi contre les Kabila père et fils a édité ce document de plus de 50 pages intitulé  » Donnons une chance à la paix. Dialogue entre Congolais et signature d’un traité international pour la paix: la seule voie pour résorber la crise politique, socio-économique et sécuritaire en RDC ».

Dans ce document signé en mai 2024, la DC appelle les Congolais à s’unir autour de l’objectif de la paix. Elle préconise, pour ce fait, l’arbre à palabres africain, sous lequel chacun doit aux exigences de cet exercice qu’ont légué au continent les ancêtres. « La paix et la sécurité ont un coût, et le premier coût à payer est l’effacement de son orgueil, de ses privilèges pour le bien-être commun », a souligné cette formation politique, sous la signature de Diomi Ndongala.

Pour la DC, en effet, « le seul vainqueur de ce processus de dialogue et d’acceptation de la vérité sera le peuple congolais lui-même, qui mérite un présent et un futur meilleurs. Que l’arbre à palabres africain étende ses branches ombrageuses sur les Congolais assoiffés de la paix et de la justice…Unissons-nous, dialoguons et sauvons le Congo « , indique ce parti politique de l’opposition.

De Jean-Marc Kabund, on se rappellera qu’il a dirigé l’Union pour la démocratie et le progrès social après la mort d’Étienne Tshisekedi jusqu’à l’amener au pouvoir, avec Félix Tshisekedi. Il a été vice-président de l’Assemblée nationale avant de passer dans l’opposition et de créer son propre parti politique. Après avoir critiqué sévèrement le pouvoir d’où il est venu, il a été arrêté et condamné, en septembre 2023, à sept ans de prison. Au terme de plus de trente mois en prison, il a bénéficié de la grâce présidentielle pour humer l’air de la liberté depuis près de deux semaines déjà.


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