Un premier Marché de souvenirs et articles de maison de l’Atlantique à Moncton

La guerre commerciale que se livrent depuis quelques semaines le Canada et les États-Unis a nourri un mouvement pancanadien en faveur des produits locaux. C’est dans ce climat qu’une soixantaine d’entreprises d’un peu partout à travers le pays sont débarquées à Moncton au cours des derniers jours pour participer au premier Marché de souvenirs et articles de maison de l’Atlantique.

Tout ce beau monde a voulu profiter de cette vitrine organisée par l’Association du cadeau du Canada, pour développer un nouveau marché pour leurs produits. Cet événement annuel, qui est le plus important dans cette industrie, a lieu depuis 1976.

Il faut noter que cette grande foire commerciale ne s’adressait pas au grand public, mais plutôt aux entreprises locales qui cherchent à diversifier leur offre de produits auprès des consommateurs.

Dans les allées du Colisée de Moncton, on pouvait trouver de tout: des savons, des jeux de société, des bijoux, des sculptures, des articles en cuir, des parfums, des œuvres d’art, des souvenirs de toutes sortes et une foule d’autres produits.

Robert Hayes est le PDG des bijoux Pilgrim, de Montréal. «Nous avons recruté plusieurs nouveaux clients en Atlantique et nous avons décidé de participer à cet événement pour les rejoindre. Il y a aussi un beau bassin de nouveaux clients potentiels pour nous ici, souligne-t-il. Un salon comme ça est très important pour connecter avec le client, leur permettre de voir et de toucher nos produits avant de les acheter.»

Mélanie Trottier, propriétaire de Globetrotter, une entreprise basée à Joliette, au Québec, abondait dans le même sens. Elle se spécialise dans l’importation d’articles en cuir et de cartes thématiques du monde (aussi disponibles en serviettes de plage) pour les gens qui aiment par exemple la plongée, la randonnée ou d’autres types d’activités.

«Ce genre d’événement aide à nous faire connaître et développer une nouvelle clientèle. Je n’étais jamais venue dans les Maritimes», précise-t-elle.

Son entreprise importe ses produits de l’Allemagne et du Portugal.

«Je vends des produits qui sont de belle qualité que j’achète quand je vais en voyage. Je suis tombé en amour avec cette sorte de cuir quand j’étais au Portugal. J’ai demandé au fabricant s’il en vendait au Canada, et comme ce n’était pas le cas, j’ai pu avoir l’exclusivité.»

 

Michael Fournier, représentait la firme Gladius international, une entreprise de Lévis qui se spécialise dans la fabrication de jeux de toutes sortes.

Il connaît bien le coin puisqu’il a de la famille à Petit-Rocher. «J’en profite toujours pour aller voir ma famille quand je viens rencontrer des clients», mentionne-t-il.

«On voulait d’abord encourager cette première édition de l’exposition à Moncton ainsi que tous les produits canadiens et locaux», ajoute-t-il.

«La réponse a été très forte. Pour le moment, la guerre commerciale avec les Américains a de très bonnes répercussions pour nous. Ce genre d’événement est important, parce qu’en ce moment, on a besoin de se serrer les coudes, peu importe d’où on vient au Canada.»

Un de ses jeux (Cherche et trouve) comprend des thématiques du Nouveau-Brunswick, comme le drapeau acadien et le homard.

«C’est un des jeux qui a été le plus vendu au salon», confirme le représentant.

Sandra Drover possède une boutique de vêtements à Halifax.

«Je magasine pour essayer de trouver des nouveaux produits, particulièrement des idées de cadeaux et des accessoires de toutes les sortes. En fait, j’en ai trouvé quatre qui m’intéressaient et que je pourrai vendre dans mon magasin», lance-t-elle avec enthousiasme.

«Cet événement est très important pour nous. D’ailleurs, on aimerait qu’il devienne encore plus gros au cours des prochaines années. Mais c’est très bien pour une première édition.

Norm Schulz, le directeur des opérations de l’Association du cadeau du Canada, parlait d’un beau succès pour cette première édition de l’événement qui a pris fin mardi.

«Nous tenons deux grosses expositions à Toronto et nos chiffres démontrent qu’il y a un besoin pour ce genre d’événement dans le reste du pays. Moncton est l’emplacement idéal pour nous parce que la ville est située au milieu des Maritimes, près de plusieurs autres grandes villes», souligne-t-il.

«Les acheteurs nous disent qu’ils adorent l’événement. Ils sont heureux d’avoir enfin une grande exposition comme celles de Toronto dans leur cour arrière.»

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