En avant-première, le film « Zion » du réalisateur guadeloupéen Nelson Foix séduit le cœur des spectateurs

Zion – qui se prononce « Zay-onn » – suit l’histoire de Chris, interprété par Sloan Decombes, un jeune Pointois qui gagne sa vie en effectuant des livraisons sous le manteau.

Contre toute attente, un jour, alors qu’il se voit confier une mission particulièrement risquée, c’est lui qui reçoit un colis pour le moins surprenant : un bébé abandonné.

C’est le point de départ d’un thriller d’action haletant dans les rues de Pointe-à-Pitre.

Élevé entre Bondy et Pointe-à-Pitre, Nelson Foix grandit dans un univers plein de nuances qui l’accompagnent jusque dans son art aujourd’hui.

D’abord passionné de sport et de musique, ce n’est qu’après plusieurs années et des études en audiovisuel qu’il fait son entrée dans le monde du 7ᵉ art.
C’est avec le court-métrage L’enfant seul qu’il fait ses débuts derrière la caméra, ce qui le mène ensuite au court-métrage Timoun Aw où l’on découvre les prémices de l’intrigue qu’il développe dans Zion.

Nelson Foix, réalisateur de Zion, interrogé par Alexandre Houda

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©Jean-Marie Mavounzy

Loin des 800 € auto-investit dans son tout premier projet, ce long-métrage voit le jour grâce à une coproduction. Repéré par le réalisateur Mohammed Hamidi, Nelson Foix présente son projet à KissFilms, la société de production du comédien Jamel Debbouze, qui a été la première à investir dans le projet. Elle a ensuite été rejointe par la productrice guadeloupéenne Laurence Lascary, puis par les grandes compagnies France 3, Canal +, Prime Vidéo.
La levée de fonds a été un effort collectif, fait en partenariat avec le département de la Guadeloupe et celui de la Martinique qui, tout comme la Guyane, a projeté le film sur ses écrans. 

Après près 1h40 devant ce film 100% guadeloupéen, les réactions du public sont sans équivoque : le film est aussi bon qu’il s’annonçait intrigant. Admiratifs du travail de réalisation, les spectateurs ont été subjugués par les effets visuels de la photographie, par l’histoire, le jeu des acteurs. En clair, ils sortent des salles, conquis…

Public – Avant-première Zion

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©Jean-Marie Mavounzy

L’œuvre, comme sa suite, est encensée par le public comme les critiques qui reconnaissent déjà en son réalisateur un talent indéniable.
Un début de carrière qui s’annonce prometteur pour le jeune réalisateur autant que pour le cinéma antillais.