Par trois affronts à son régime constitutionnel de libertés publiques, la France subit en cette douzième semaine 2025 une nouvelle étape dans l’installation progressive et insidieuse des organisations djihadistes.
1- Voile djihadiste dans les exercices sportifs
La ministre Barsacq, en charge des Sports, ne reconnaît aucun « entrisme » djihadiste dans le port du voile dans le Sport et « met en garde contre les amalgames ».
Le vocabulaire employé par la ministre est celui utilisé jusqu’à la corde par les défenseurs du voile et de l’infiltration parfois discrète, toujours coriace, des djihadistes en France.
La déclaration de la ministre a de quoi choquer à plusieurs titres.
– Raisons diplomatiques
La ministre est sourde aux recommandations diplomatiques émanant d’Etats arabes et musulmans (Maroc, Emirats-Arabes-Unis, mais bien d’autres, non ou peu relayées mais persistantes) et qui toutes dénoncent les dangers pour la France, l’Europe et le Monde à céder aux pressions djihadistes sur le sol français.
Barsacq est aveugle aux incidents quotidiens et aux rapports de police relatifs aux djihadistes et à ceux qui les imitent (viols et agressions antisémites, misogynes, sexistes, racistes, homophobes, etc) et qui revendiquent publiquement le voile comme l’avenir imposé à toutes.
La France est membre du Comité-International-Olympique et signataire de la charte olympique internationale.
La ministre en ignore l’article 50-2 qui précise qu’ « aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n’est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique ».
Le Qatar, soutien politique et financier des djihadistes dans le monde, investit des sommes colossales dans l’économie française sans qu’il soit donné à ce jour au parlement français d’en connaître la nature ni les montants.
L’excellence des relations diplomatiques , la multiplication des rencontres et des échanges entre l’Elysée et la monarchie répressive qatarie, les avocats et politiques français représentant ses intérêts, tout ceci constitue un élément déterminant de son influence en France à tous niveaux de décisions politiques, économiques, diplomatiques et sportives.
2- L’Assemblée Nationale reçoit une organisation djihadiste européenne
A l’initiative d’un député connu des services de police, dont il est indécent de faire la publicité de son patronyme, membre du parti antisémite LFI, le bureau de l’Assemblée-Nationale(AN)et sa présidente ont finalement autorisé la réception du mouvement djihadiste CCIE, prétendument en lutte contre la prétendue « islamophobie ».
A cela, plusieurs remarques.
Créé pour empêcher toute contestation de la progression djihadiste, ce mot est utilisé comme bouclier par tous ceux qui installent la haine des Juifs, des femmes, des LGBT, et des systèmes démocratiques.
Conformément aux mouvements totalitaires, ils inversent la norme de Droit, criminalisent les innocents et innocentent les coupables, c’est-à-dire eux-mêmes.
- « Fiché-S » et député de la Nation!
Le député LFI dont s’agit a fait par trois fois l’objet de recherche du ministère de l’Intérieur en raison du danger de sécurité publique. Il est identifié comme proche des djihadistes, de leurs crimes et de leurs délits.
Dans ces conditions invraissemblables et contraires à toutes les lois de la Nation, sa candidature et son élection sont incompréhensibles, ne serait-ce qu’en regard des lois électorales!
- Victoire des djihadistes sur l’AN. La peur, la soumission, la démission du Bureau de l’AN et de sa présidente devant la pression de députés antisémites et antirépublicains est un terrible constat sur la dégradation progressive du système démocratique en France et sur la nature de ceux qui ont l’obligation constitutionnelle de le défendre
3- Affiche antisémite de LFI
L’édition et la diffusion par LFI d’une affiche antisémite représentant le présentateur-tv Hanouna et appelant à une manifestation contre l’extrême droite appelle les indications suivantes.
– Lien diffamatoire établi par LFI
L’unique lien établi entre l’appel à une manifestation contre l’extrême droite et Hanouna est qu’il est de confession juive.
- Caricature antisémite Le dessin du visage de Hanouna est grimé en caricature antisémite des affiches fascistes, vichystes, nazies et soviétiques.
- Retrait et remplacement de l’affiche antisémite par une autre
Retirée par LFI, l’affiche antisémite a été remplacée par une autre, sur laquelle le visage de Hanouna est tout aussi éloignée que possible de tout humanité mais sans les traits caractéristiques du dessin antijuif.
Cette précaution tardive de LFI ne retire rien de sa responsabilité pénale aggravée d’antisémitisme s’agissant de la première affiche.
S’agissant de la seconde, le caractère antisémite du visage de Hanouna est envisageable, compte tenu du teint blafard caractéristique des caricatures antijuives.
Le caractère diffamatoire établissant un lien entre Hanouna et l’extrême droite est toujours patent.
En dépit de la violence, de la stupéfaction, de l’écœurement et du délit manifeste d’antisémitisme provoqué par l’affiche, ni le parquet général, si prompt à se saisir de dossiers publics moins graves, ni le gouvernement, ni le personnel politique n’ont réagit immédiatement, comme le respect des libertés et de la dignité l’exigent.
La France subit en une semaine le faisceau de la moisissure djihadiste
Insensible au climat national abîmé par les effets quotidiens de la haine djihadiste en France et aux recommandations internationales, la ministre en charge des Sports se range volens nolens à leurs thèses.
La présidente de l’AN et son Bureau cèdent devant les arguties et les violences de LFI, créant ainsi une jurisprudence parlementaire contraire aux valeurs sacrées du parlement.
Ils confirment LFI dans l’efficacité de ses méthodes intimidatrices, et attestent une fois encore l’ inutilisation des instruments parlementaires pour faire barrage à l’hégémonie d’un parti antisémite et dont le chef n’est élu par personne!
Haine raciale, sexisme, antisémitisme, représentation djihadiste à l’AN, montée en puissance progressive et sournoise des idéaux et méthodes totalitaires, identité de politique arabe et proche-orientale avec l’Elysée, tels sont les constituants rances et nocifs du faisceau qui entrave de plus en plus l’exercice des libertés publiques en France.
L’absence, l’inanité, la faiblesse ou le refus de réaction de l’autorité judiciaire, des pouvoirs publics et parlementaire à la montée technique, opératoire et idéologique des djihadistes sont un formidable promontoire à la force, à l’injustice et à la dégradation publique et générale que vit la France.
Cette douzième semaine en est un concentré empoisonné.
© Pierre Saba
13 mars 2025
Crédit: Lien source