« Quand vous n’êtes pas autour de la table des négociations, vous êtes le menu », affirme Raphaël Glucksmann
« On peut être défaits sans être envahis. » Le ministre des Armées s’est longuement exprimé sur la menace russe, jeudi 13 mars, dans l’émission « L’Evénement », sur France 2. « ‘Donne-moi tes menaces, je te donnerai ton armée’, c’est le travail qu’on fait en ce moment », a également assuré Sébastien Lecornu. L’émission intitulée « La France face aux menaces » a également donné la parole à Jean-Luc Mélenchon, Dominique de Villepin et Raphaël Glucksmann. Suivez et commentez l’émission avec nous.
Une longue interview de Sébastien Lecornu. Le ministre des Armées a évoqué la façon dont la France se prépare à une guerre « hybride » face à la menace russe, développant notamment les menaces que le Kremlin fait peser : « Déstabilisation des flux migratoires de l’Afrique vers la France, guerre énergétique, capacité à mener des attaques cyber qui ne sont pas qu’informatiques (…) Au début de semaine, il y a eu encore une dizaine d’attaques cyber sur des collectivités territoriales. »
• Les points de vue de Jean-Luc Mélenchon, Dominique de Villepin et Raphaël Glucksmann. « Je suis partisan du fait que la sécurité de l’Ukraine soit garantie par l’ONU », a martelé Jean-Luc Mélenchon, en affirmant défendre « la paix » plutôt qu’une escalade des tensions. « Tout le monde veut la paix, mais qu’est-ce que la paix ? Est-ce que la paix, c’est la soumission au tyran ? », a rétorqué le député européen Raphaël Glucksmann. De son côté, Dominique de Villepin a affirmé que « c’est une négociation qui se joue d’abord sur le terrain psychologique », entre l’Ukraine et la Russie « parce que c’est une négociation qui se dirige entièrement vis-à-vis du président des Etats-Unis, Donald Trump, qui est en quelque sorte un personnage hors norme qu’il s’agit de séduire. »
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