“Je me taille” : passe d’armes entre Dominique Besnehard et Sandrine Rousseau à cause de Gérard Depardieu

Le
dossier Gérard Depardieu est loin d’être clos. Jeudi 13
mars, le producteur Dominique Besnehard était
convoqué à l »Assemblée nationale, dans le cadre d’une commission
d’enquête.

Ce dernier n’a pas apprécié les propos tenus par
Sandrine Rousseau, députée écologiste, et il l’a
fait savoir. Cela a donné lieu à un échange très houleux entre les
deux personnalités.

Un sujet épineux évoqué à l’Assemblée National

L’échange a été diffusé sur BFMTV en direct ce jeudi 13 mars.
Tout a commencé lorsque la députée de La France Insoumise, Sarah
Legrain, s’est aventurée sur un terrain épineux, à savoir
l’affaire Depardieu. Pour rappel, l’acteur est accusé de
plusieurs plaintes de viols et d’agressions sexuelles. C’est suite
à l’évocation de ce sujet que Sandrine Rousseau a prononcé une
phrase à destination de Dominique Besnehard, l’accusant d’avoir eu
des “propos dénigrants sur les personnes qui parlent » et
qui  « envoient un message à l’ensemble du
cinéma”.

Des termes qui ont fortement déplu au principal intéressé :
“C’est quoi les propos dénigrants ? Vous
racontez des histoires que vous voyez dans la presse”,
commence t-il. Le producteur de Dix pour cent, parle de plus en
plus vite et commence à s’énerver : “D’abbord je n’ai pas
Twitter. Et des choses que j’ai dîtes sur Gérard Depardieu, à une
époque, cétait il n’y a je ne sais combien d’années… Y’a un moment
donné, ça va, si c’est mon procès, je me taille tout de
suite !”.

“Arrêtez de faire la morale à tout le
monde”, Dominique Besnehard s’emporte

Un peu plus tard, le ton ne descend pas, au contraire. “J’ai
le droit d’avoir mon opinion. Vous n’êtes pas là pour me faire la
morale, je suis désolée madame. Vous arrêtez de faire la
morale à tout le monde, cela commence à bien faire”,
dit-il, plutôt énervé. Sandrine Rousseau tente plusieurs fois de
reprendre la parole, mais elle est coupée à plusieurs reprises par
le producteur. Il l’accuse de résumer l’affaire Mee Too à Gérard
Depardieu.

La présidente de la commission réussit finalement à parler et

rappelle à Dominique Besnehard le poids que peuvent avoir ses
propos : “Quand vous parlez, votre parole a de
l’importance. Elle en a sur le monde du cinéma, sur les acteurs que
vous connaissez, sur les réalisateurs avec lesquels vous
travaillez, sur le monde de la production.” Pour elle, le
producteur à parfois des paroles minimisantes, quant aux combats
que mènent certaines femmes.