entre sinistre industriel et vigilance sanitaire

Le jeudi 13 mars 2025, la ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Doumbia Mariam Tangara, s’est rendue sur deux sites stratégiques : la décharge finale de Noumoubougou et le parc animalier de Tienfala.

Cette visite visait à identifier les défis majeurs auxquels ces infrastructures sont confrontées et à envisager des solutions adaptées.

Des défis persistants à la décharge de Noumoubougou

Mise en service en 2014 et s’étendant sur 52 hectares, la décharge de Noumoubougou joue un rôle clé dans la gestion des déchets ménagers de Bamako. Toutefois, son fonctionnement est entravé par des obstacles majeurs : absence de bulldozer pour le nivellement des déchets, effectifs insuffisants et contraintes budgétaires. Par ailleurs, l’accumulation d’humidité en saison des pluies entraîne des débordements du bassin de lixiviation, aggravant la situation.

Des solutions pour une gestion durable des déchets

Face à ces difficultés, la ministre a annoncé plusieurs mesures. À court terme, la mise à disposition d’un bulldozer et l’entretien des équipements seront prioritaires, avec la création d’une ligne budgétaire dédiée. Pour une gestion durable, un contrat d’exploitation sera mis en place en collaboration avec le Projet de Résilience Urbaine de Bamako (PRUBA), garantissant ainsi une meilleure prise en charge des déchets à long terme.

Le parc animalier de Tienfala : un modèle de partenariat

Poursuivant sa tournée, la ministre a visité le parc animalier de Tienfala, un espace de 3 000 hectares illustrant un partenariat public-privé entre la SEFAM et l’État malien. Ce parc abrite plus de 120 animaux de 11 espèces, parmi lesquelles des girafes, buffles, zèbres et gnous. En plus de sa richesse écologique, il constitue un atout pour l’écotourisme et la conservation de la biodiversité.

Un engagement renforcé pour l’environnement

À l’issue de cette visite, la ministre a exhorté le Directeur général des Eaux et Forêts à veiller au respect des engagements contractuels afin d’assurer un développement harmonieux du parc. Cette initiative traduit la volonté des autorités de renforcer la gestion des infrastructures environnementales et de promouvoir le développement durable au Mali.

Par cette démarche, le gouvernement réaffirme son engagement en faveur d’une meilleure gestion des déchets et de la préservation de la biodiversité, éléments essentiels pour l’avenir environnemental du pays.

La rédaction

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