Casey Stoner a rejoint le cercle très fermé des Légendes
intronisées au Panthéon des sports mécaniques australiens, mais a
reconnu ne pas « s’en sentir digne ».
La cérémonie du Panthéon des sports mécaniques australiens s’est
tenue sur le circuit de Melbourne à l’occasion du premier Grand
Prix de la saison de Formule 1, qui aura lieu ce week-end. Elle a
vu plusieurs pilotes australiens y être nommés, tandis que
Casey Stoner a eu l’honneur d’être intronisé
Légende et de rejoindre les trois seuls pilotes à détenir ce statut
: Mick Doohan, quintuple Champion du monde de 500cc, ainsi que les
Champions de F1 Jack Brabham et Alan Jones.
« On grandit en regardant ces personnes incroyables qui
ont ouvert la voie… Mick était quelqu’un que j’admirais énormément
et je n’ai pas l’impression d’avoir accompli quoi que ce soit
d’aussi remarquable que lui ou les autres pilotes, alors être
introduit au Panthéon des sports mécaniques australiens avait été
une grande fierté et une chose que je chérissais énormément. Mais
je ne me sens pas digne d’obtenir ce statut maintenant »,
a déclaré Stoner lors de la cérémonie à
Auto Action.
Pourtant, l’Australien a connu une carrière aussi étincelante
que courte durant laquelle il a marqué le MotoGP de son empreinte.
Avec deux titres mondiaux décrochés en 2007 avec Ducati et en 2011
avec Honda, il a cumulé 89 podiums sur l’ensemble des catégories,
dont 45 victoires, et a été un adversaire de taille face à
Valentino Rossi, Jorge Lorenzo et Dani Pedrosa. Après seulement 11
saisons passées en Championnat du monde, il a pris sa retraite à 27
ans, en 2012.
« Il y a eu beaucoup de moments forts mais ce sont tous
les moments difficiles que j’ai traversés durant ma carrière [qui
restent les plus marquants], lorsque les équipes, les sponsors ou
les constructeurs nous ont tourné le dos et ne croyaient plus en
nous. C’est un combat constant pour se relever et continuer quand
tout était perdu. Et puis il y a le fait de s’être battus pour
arriver en MotoGP et montrer ce dont on était capables dans une
équipe d’usine », a-t-il ajouté. « C’est quelque
chose qui ne disparaîtra jamais, et rouler sur le circuit me
rappelle des souvenirs et de l’excitation. Les sports mécaniques,
et pas juste la moto, sont quelque chose que j’ai aimé et que
j’aimerai toujours. »
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