Réduire au silence les voix d’opposition

Comme beaucoup de Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises, j’ai été attristé et indigné d’apprendre les mises à pied au Parti vert du Nouveau-Brunswick à la suite des coupures irresponsables du financement public des partis politiques par le gouvernement libéral de Susan Holt.

Ce ne sont pas que des compressions budgétaires. Ce sont des décisions qui coûtent des emplois à des travailleuses et travailleurs dévoués, qui ont contribué à bâtir une démocratie plus forte dans notre province. Ce que plusieurs ont appelé «le jour le plus cruel» est la conséquence directe d’une décision politique qui prive ces gens de leur gagne-pain.

Le financement public des partis politiques existe pour assurer un équilibre démocratique. Il permet à toutes les voix d’être entendues – notamment celles des gens ordinaires – et pas seulement celles des plus riches et des mieux connectés.

En coupant ce financement, les libéraux de Susan Holt donnent plus de place à ceux qui détiennent le pouvoir et l’argent, et réduisent au silence les voix d’opposition.

En tant que syndicaliste, je sais trop bien à quel point la perte d’un emploi est dévastatrice pour les familles. Ce que le gouvernement Holt a fait est honteux: il affaiblit nos institutions démocratiques tout en portant atteinte aux moyens de subsistance de ces travailleurs.

Les Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises méritent mieux. Ils méritent un gouvernement qui protège les emplois de qualité, qui donne une voix à tout le monde et qui renforce notre démocratie, au lieu de l’affaiblir.

Serge Landry
Candidat du NPD
Moncton–Dieppe

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