Le grand public a découvert Anis Rhali il y a une dizaine d’années avec son travail pour Golden Moustache. Il a également fait rapper toute la France à son micro dans la rue, joué dans des films et des séries, et anime actuellement l’émission Moins de 10k consacrée aux artistes émergents sur Mouv’. Ce vendredi, nous retrouvons Anis dans Liars Club, qui sort sur Amazon Prime le 14 mars.
Le concept ? Un concours d’anecdotes entre cinq duos, où chacun raconte trois histoires : deux fausses et une vraie. L’objectif est simple : être un bon menteur. « Je pense que je peux très bien mentir, mais je n’aime pas le faire‘, confie-t-il. Dans Liars Club, Anis Rhali forme un duo avec Freddy Gladieux, aux côtés d’autres tandems comme McFly & Carlito, Melha Bedia et Oulaya Amamra, Ahmed Sylla et Hakim Jemili, ou encore Kad Merad et Olivier Baroux. « On est venu pour le kiff, raconte-t-il. Mais j’avais en tête de créer des chocs mentaux. J’ai plein de petites techniques pour déstabiliser. »
L’humoriste revient également sur sa rencontre avec Freddy Gladieux : « Avant Golden Moustache, on faisait des vidéos sur Vine. On s’est envoyé un message de façon spontanée et on s’est captés direct. On est tous les deux des mecs du 93. À l’époque de la première vague de créateurs d’Internet, il n’y avait pas tellement de banlieusards. Donc on a beaucoup matché grâce à ça. »
Dans Moins de 10k, Anis Rhali déniche de nouveaux talents et s’essaie parfois au R’n’B : « C’est mon rêve secret d’être chanteur. J’ai fait des feats avec des rappeurs. J’ai essayé, mais c’est une autre discipline. Pour bien faire de la musique, il faut s’y consacrer entièrement. Pour être à la hauteur de l’amour que j’ai pour la musique, je ne peux pas le faire à l’arrache. »
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Anis Rhali prend également la parole sur certains sujets de société, comme le racisme : « Il y a un gap entre les artistes hyper engagés et les artistes mainstream, affirme-t-il. J’ai grandi avec des Disney qui avaient une grosse morale. Je fais du divertissement et du fond c’est pas un gros mot. C’est ma vision de l’art, mais ce n’est pas plus réfléchi que ça. Parfois, je dis des choses ultra politiques sans m’en rendre compte. Ma clé, c’est toujours de me cacher derrière un truc artistique. »
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