Comme de nombreuses personnes, Marc Godin a attendu patiemment son tour pour savourer un déjeuner à l’érable à la sucrerie Chiasson de Paquetville, au Nouveau-Brunswick. « La sucrerie, le sucre, se sucrer le bec, c’est merveilleux! », s’exclame-t-il.
Pendant que les fourneaux produisent de la nourriture à plein régime, la sucrerie prépare d’alléchants bâtons de tire d’érable qui feront le bonheur des amateurs, petits et grands.
Marie-Pier Mallet est venue avec sa famille. C’est une tradition pour elle. Quand ça ouvre, on y va au moins deux fois par année
, dit-elle.
La famille de Marie-Pier Mallet se régale à la cabane à sucre.
Photo : Radio-Canada / Réal Fradette
Marc Chiasson gère la plus grosse érablière de la Péninsule acadienne avec ses 32 000 entailles.
Ses installations fonctionnent rondement depuis une semaine et il a déjà produit plusieurs gallons de sirop.

Marc Chiasson, propriétaire de la Sucrerie Chiasson de Paquetville.
Photo : Radio-Canada / Réal Fradette
Quand on se compare à l’année passée, on est en arrière, mais l’année passée a été une année exceptionnelle. Si on regarde les autres années, on est dans la normale
, indique-t-il.
En 2024, pour la première fois de son histoire, le Nouveau-Brunswick a dépassé le million de gallons de sirop d’érable produit en une année.

Tout est prêt pour une nouvelle saison des sucres.
Photo : Radio-Canada / Réal Fradette
Seule ombre au tableau en ce début de saison 2025, c’est la situation commerciale avec les États-Unis, un important marché pour le sirop d’érable canadien.
C’est pas le fun ce qui se passe
, s’inquiète Marc Chiasson. S’ils mettent 25 % de taxe, ça va monter de 25 % là-bas. Qu’est-ce qui va arriver? Vont-ils en acheter pareil? C’est ça qui est dur à dire. L’avenir va nous le dire.
D’après le reportage de Réal Fradette
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