les promesses des ministres des Outre-mer

La problématique de la la vie chère est dans le viseur de Manuel Valls, le ministre des Outre-mer, qui arrive en Martinique ce lundi 17 mars. Il a annoncé vouloir remettre en cause les oligopoles qui contrôlent une partie de l’économie. Mais ira-t-il jusqu’au bout de sa démarche ? (Re)voir le reportage de Cecile Marre et Tom Gagnou.

Une petite phrase qui a fait beaucoup d’effets. Celle prononcée par Manuel Valls le 22 janvier à l’Assemblée nationale.

Il y a des grands groupes très performants, voire, un grand groupe très performant, qui joue souvent un rôle d’étouffement de l’économie et du pouvoir d’achat.

Manuel Valls, ministre des Outre-mer (le 22 janvier 2025)

Le ministre de l’Outre-mer a depuis réitéré ses propos, preuve qu’il y tient. Il a annoncé une grande loi pour réguler les prix. Mais peut-on y croire ?

Ce n’est pas la première fois que le gouvernement annonce vouloir s’attaquer au monopole des distributeurs. Le premier, c’était Yves Jégo. Le ministre de la grande grève de 2009 répète souvent que les lobbys ont eu sa tête. Plus récemment, Jean-François Carenco a déclaré vouloir s’attaquer aux marges des importateurs. Mais il a également limogé son conseiller Max Dubois qui lui reprochait ses relations.

De tout temps, les gouvernements ont entretenu de bonnes relations avec les grandes familles békés. C’est à l’Habitation Clément que se tient le sommet Bush-Mitterrand de 1991. Lorsque c’était encore légal, les grands groupes finançaient les campagnes électorales. Et comment ne pas prendre au sérieux une entreprise qui emploie près de 18 000 personnes dans le monde.

Mais l’équilibre est peut-être en train de basculer. Manuel Valls a soutenu les lois portées au Parlement par les socialistes Béatrice Bellay et Victorin Lurel. Le trublion Max Dubois a été rappelé au ministère de l’Outre-mer.


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