Après son arrivée au port de Pariacabo à Kourou, en Guyane française, le satellite de biomasse de l’ESA a été sorti de son conteneur d’expédition, qui l’a protégé tout au long de son voyage de deux semaines de France à travers l’océan Atlantique à l’Amérique du Sud.
Désormais en toute sécurité dans la salle blanche auprès de l’Europe, il sera d’abord inspecté de manière approfondie pour s’assurer qu’il est en bonne santé, mais les premières indications sont que « la biomasse est en grande forme ». Au cours des prochaines semaines, les équipes prépareront ce satellite d’observation de la terre de pointe pour le décollage sur une fusée Vega-C fin avril.
Une fois en orbite et commandée, la mission de biomasse jouera un rôle clé dans la fourniture de nouvelles informations sur l’état de nos forêts, comment ils changent au fil du temps et avancent notre connaissance du cycle du carbone.
C’est le premier satellite à transporter un radar d’ouverture synthétique en bande P entièrement polamétrique pour l’imagerie interférométrique. Grâce à la longue longueur d’onde de la bande P, à environ 70 cm, le signal radar peut trancher la couche entière de la forêt pour mesurer la biomasse, ce qui signifie les troncs, branches et tiges ligneuses, où les arbres stockent la majeure partie de leur carbone.
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